Consciente des défis auxquels fait face le Liban, notamment un contexte politique, social et financier complexe, l’Université d’Ottawa annonce aujourd’hui la création de nouvelles bourses d’études pour appuyer la jeunesse libanaise et contribuer à la formation d’une nouvelle génération de chercheurs et de professionnels francophones.
Ces bourses seront offertes aux étudiants et étudiantes diplômées de l’Université Libanaise, la seule université publique au Liban, et de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. Les deux universités sont membres de l’Agence universitaire de la Francophonie, dont fait également partie l’Université d’Ottawa.
Les bourses seront attribuées à des étudiants ayant excellé dans leurs études et qui pourraient bénéficier d’une aide financière. Elles contribueront ainsi au renforcement de la francophonie internationale et à la recherche en langue française, la francophonie étant un dénominateur commun entre les trois universités et les deux pays.
Deux bourses de Maîtrise (un an) et une bourse de Doctorat (4 ans) seront offertes dès 2021 aux diplômé-es de chacune des deux universités. Un comité de sélection et d’attribution sera formé avec chaque université pour la gestion de cette bourse unique.
Chaque bourse s’élève à 15 000 $ annuellement et un montant additionnel de 2 500 $ pour couvrir certains frais accessoires, comme les assurances.
La signature des ententes de collaboration entre l’Université d’Ottawa et les deux universités libanaises a eu lieu le 14 décembre 2020 en présence des recteurs des trois universités, de l’ambassadeur du Liban au Canada, de l’ambassadrice du Canada au Liban, ainsi que le vice-recteur International et Francophonie de l’Université d’Ottawa et des invités membres de la direction des universités partenaires.
Jacques Frémont, recteur et vice-chancelier de l’Université d’Ottawa a insisté sur les relations qui unissent les deux pays et les trois universités. « Nous voulons aider la jeunesse libanaise à se construire un avenir meilleur et ainsi contribuer à la reconstruction du pays et de ses institutions sur des bases solides. La science, les connaissances, l’éducation sont les meilleures bases pour bâtir une société d’aujourd’hui et de demain, une société qui s’inscrit dans l’avenir sans se couper de ses racines, une société résiliente qui continue à saisir les opportunités pour rebondir et aller plus loin. »
« Aujourd’hui, nous octroyons des bourses d’études à des étudiants libanais provenant de deux institutions francophones que nous chérissons particulièrement afin de souligner la force de la jeunesse libanaise, sa volonté de réussir, son espérance et surtout sa résilience. Je me réjouis de voir ce programme de bourse cibler particulièrement les programmes d’études en français, bien que notre université soit bilingue et que nous offrons des programmes de formation et de recherche dans les deux langues », a souligné Sanni Yaya, Vice-recteur international et francophonie.
L’invité d’honneur était Amin Maalouf, auteur franco-libanais de renommée internationale, membre de l’Académie française et docteur honoris causa de l’Université d’Ottawa (2019). Monsieur Maalouf est également membre du conseil stratégique de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth dont il est diplômé. M. Maalouf a loué la solidarité et la fraternité de l’initiative, et son message porteur d’avenir.
Pour informations :
Isabelle Mailloux Pulkinghorn
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