L’Université d’Ottawa crée une nouvelle école des sciences pharmaceutiques qui offrira le tout premier programme de pharmacie en français hors Québec

Salle de presse
des pilules orange et blanches débordant du flacon
des pilules orange et blanches débordant du flacon

L’initiative vise à bonifier la formation des étudiantes et étudiants francophones en pharmacie au Canada

L’Université d’Ottawa est fière d’annoncer la création de l’École des sciences pharmaceutiques, qui offrira aux étudiantes et étudiants canadiens le tout premier programme de doctorat de premier cycle en pharmacie en français à l’extérieur du Québec. Cette école fait partie de la Faculté de médecine.

Le nouveau programme viendra bonifier les formations offertes en français dans le domaine au Canada. À l’heure actuelle, seulement deux universités québécoises proposent un programme de premier cycle en pharmacie en français, parmi les dix programmes de pharmacie au Canada.

L’École des sciences pharmaceutiques de la Faculté de médecine a pour but de répondre à une forte demande de programme en français en milieu minoritaire et de pallier une éventuelle pénurie : en effet, on estime qu’il faudra 750 pharmaciennes et pharmaciens francophones de plus au Canada hors Québec d’ici 2026.

Ce programme de premier cycle préparera les étudiantes et étudiants à une carrière en pharmacie au sein de la communauté, en milieu de soins, dans l’industrie pharmaceutique, dans des organismes de réglementation ou en contexte universitaire. Il sera offert dans des installations de pointe, notamment dans les locaux réaménagés du pavillon Roger-Guindon et au futur Centre de recherche médicale avancée, juste à côté.

L’École entreprendra aussi de mettre au point des programmes d’études supérieures modernes en sciences pharmaceutiques afin de former les prochaines générations de scientifiques dans ce domaine important. Son approche s’articulera autour de techniques de formation innovantes, de l’apprentissage expérientiel, de l’intégration interprofessionnelle anticipée, de la rétroaction et d’une orientation fondée sur les compétences.

Ce sont les Affaires francophones de la Faculté de médecine qui sont à l’origine du projet. Elles ont obtenu les conseils d’un comité panuniversitaire et réalisé des analyses internes, en plus de demander à une firme externe d’évaluer les besoins pour mieux comprendre le contexte et rendre compte des raisons d’offrir un programme de pharmacie en français et de l’intérêt des jeunes pour ce programme à Ottawa. 

L’Université devrait commencer à accepter les demandes d’admission à ce programme de quatre ans à l’automne 2023.
 

« L’Université d’Ottawa est fière d’offrir le premier programme de doctorat de premier cycle en pharmacie en français au Canada, à l’extérieur du Québec. La formation de pharmaciens francophones et francophiles permet de pallier non seulement la pénurie actuelle de professionnels de la santé qui affecte durement les communautés francophones en situation minoritaire, mais de rendre également la profession accessible à la minorité francophone à travers le pays. Je me réjouis de la création de ce programme qui vient enrichir et diversifier l’offre de programmes en français de l’Université d’Ottawa. »

  • Sanni Yaya, Vice-recteur, International et Francophonie


« La création de l’École est un tournant historique pour notre Faculté. Non seulement elle montre que la francophonie nous tient à cœur, mais elle s’inscrit aussi dans notre longue tradition d’excellence en enseignement et en recherche. L’École arrive d’ailleurs à point nommé : elle devrait permettre à notre faculté d’accroître ses efforts d’innovation et de renforcer ses partenariats avec l’industrie et le gouvernement dans des domaines tels que la recherche de médicaments et la biofabrication. » 

  • Dr Bernard Jasmin, doyen de la Faculté de médecine
     

« Les pharmaciennes et pharmaciens ont vu leur rôle dans l’équipe de soins évoluer grandement au cours des dix dernières années. Ils se sont beaucoup rapprochés de leur patientèle, dont ils peuvent vraiment améliorer la santé. Et on en a bien besoin. Or, la langue fait partie intégrante d’une bonne communication, et la formation de pharmaciennes et pharmaciens francophones est primordiale pour les communautés en situation minoritaire. »

  • Dre Manon Denis-LeBlanc, vice-doyenne aux Affaires francophones et médecin de famille

 

Pour informations :
Paul Logothetis
Agent de relations médias
Université d’Ottawa
Cell:613-863-7221
[email protected]
 

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