La majorité des utilisateurs de médias sociaux au Canada évitent de parler politique en ligne par peur de contrarier.

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logos des différents médias sociaux
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Une étude révèle que la plupart des utilisateurs canadiens de médias sociaux évitent de parler politique en ligne de peur de froisser un autre utilisateur.

On convient généralement qu’il est mal vu de discuter de politique lors d’une réunion entre amis. À l’approche de la période des Fêtes et des élections fédérales, le respect des convenances risque d’être grandement menacé, en particulier en cette ère des médias sociaux.

Selon un nouveau rapport publié aujourd’hui, la majorité (soit 58 %) des adultes canadiens qui sont actifs en ligne choisissent de ne pas publier de contenu à teneur politique sur les médias sociaux afin d’éviter de froisser quelqu’un.

« Ces constats viennent valider la réputation qu’ont les Canadiens et Canadiennes d’être gentils et polis, même en ligne », affirme Anatoliy Gruzd, directeur de la recherche au laboratoire de médias sociaux de l’Université Ryerson et coauteur du rapport.

L’étude révèle également que bien qu’on s’inquiète de l’apathie du jeune électorat, les jeunes Canadiens et Canadiennes publient plus sur les médias sociaux, et dans un but plus précis, que leurs concitoyennes et concitoyens plus âgés. Ainsi, 56 % des internautes canadiens âgés de 18 à 24 ans partagent leur opinion politique sur les médias sociaux, comparativement à 43 % pour l’ensemble des participants à l’étude.

« Les jeunes Canadiennes et Canadiens sont plus politiquement actifs sur les médias sociaux et utilisent ces derniers de manière plus intentionnellement politique que les Canadiens plus âgés », soutient Elizabeth Dubois, professeure adjointe à l’Université d’Ottawa et auteure principale de l’étude. « On ne peut pas encore déterminer, toutefois, si cette activité se traduira par un plus haut taux de participation aux prochaines élections canadiennes pour ce groupe démographique. »

Le laboratoire étudie les changements que génèrent les médias sociaux dans la façon qu’ont les gens de communiquer, de partager de l’information et de faire des affaires, et leurs effets sur notre société. Les coauteurs de l’étude sont Elizabeth Dubois, professeure adjointe à l’Université d’Ottawa, et Anatoliy Gruzd, Philip Mai et Jenna Jacobson, de l’Université Ryerson.

Pour plus d’informations :

Isabelle Mailloux-Pulkinghorn
Relations médias uOttawa
Cell. :613-240-0275
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