Un message du président et vice-chancelier de l'Université d'Ottawa

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photo de l'organisation des lesbiennes de Toronto

OTTAWA, le 20 juin 2019 – Voici la déclaration émise par le recteur et vice-chancelier de l’Université d’Ottawa Jacques Frémont lors de l’annonce de la mise en place d’une approche globale pour contrer le racisme et la discrimination sur le campus.

L’Université d’Ottawa est une communauté diversifiée d’environ 50 000 personnes. Elle constitue, de manière très concrète, un microcosme du Canada. Avec les forces du Canada et avec ses faiblesses.

Parmi les forces, on trouve un engagement profond envers les droits de la personne et une culture nationale inclusive à l’égard de la différence et qui – en général – célèbre la diversité.  

Et pourtant ici, à l’Université d’Ottawa, comme dans l’ensemble du Canada, nous devons reconnaître que notre façon de célébrer l’inclusion peut être insuffisante et inadéquate.

Parce qu’en réalité – toute personne de couleur vous le dira –, le racisme existe toujours au Canada. Les membres de groupes racisés le subissent quotidiennement. Au travail. Au centre commercial. Dans les quartiers résidentiels. Même à l’école. Même ici, à l’université.

Reconnaître qu’un problème de racisme existe, ne rend pas cette situation acceptable pour autant. Nous devons faire mieux – beaucoup mieux – en posant des gestes significatifs pour cultiver non seulement l’esprit de tolérance mais aussi l’inclusion afin d’éliminer complètement la discrimination raciale sur notre campus.

Il est de notre devoir de protéger et d’appuyer tous nos étudiants et étudiantes. Nous devons nous assurer qu’ils sont toujours traités avec respect et jamais victimes de comportements discriminatoires.

Je tiens également à affirmer notre pleine confiance envers nos agents du Service de la protection qui répondent avec intégrité à plus de 100 appels par jour et qui doivent faire face à de nombreuses situations difficiles sur nos campus.   

Cela dit, les allégations de profilage racial et de discrimination lancées à la suite de l’incident qui a impliqué un de nos étudiants et un de nos employés sont sérieuses et nous les prenons très au sérieux.

Elles exigent une réponse proactive et immédiate de notre part afin de bonifier nos efforts pour lutter contre le racisme sur le campus.

Je suis persuadé qu’avec ces mesures, notre campus sera plus sécuritaire et respectueux au moment où le semestre d’automne débutera. Nous serons également mieux outillés pour affronter tous les défis qui se présenteront à nous.