Message du recteur Jacques Frémont

Média
Salle de presse

 

Récemment, le syndicat étudiant de l’Université d’Ottawa (SÉUO) a adopté une motion exhortant l’Université à appuyer la campagne de boycott, de désinvestissement et de sanction (BDS) contre Israël.  

Le SÉUO étant un organisme indépendant, l’Université s’abstient habituellement de commenter ses décisions par respect pour son processus de gouvernance. Or, cette fois, on nous invite directement à agir. Comme je l’ai écrit dans une déclaration en 2018, les boycotts et le désinvestissement, par définition, limitent l’échange d’idées et de points de vue; ils sont par conséquent contraires aux valeurs profondes qui guident la mission même de l’Université. De plus, ils créent un milieu susceptible d’engendrer un sentiment d’insécurité et d’ostracisme chez certains membres de notre communauté. J’encourage plutôt les membres de notre communauté universitaire à maintenir le dialogue et travailler ensemble pour favoriser un campus où règnent le respect mutuel et la liberté d’expression.  

Permettez-moi d’être clair. L’Université d’Ottawa ne participera d’aucune façon à la campagne BDS, ni d’ailleurs à quelque mouvement que ce soit visant à boycotter des établissements universitaires. Nous avons déployé maints efforts pour cultiver des relations mutuellement avantageuses avec des établissements de renom partout dans le monde, et continuerons notre travail en ce sens pour faire progresser le savoir et permettre aux idées et aux membres de la population étudiante et du corps professoral de circuler librement.  

En tant qu’établissement bilingue et multiculturel, l’Université accorde une grande importance à la liberté d’expression, à la liberté de religion et à l’égalité pour tous. Nous accueillons à bras ouverts un réel dialogue et le libre échange d’idées entre tous les membres de notre communauté riche de sa diversité. 
 

Le recteur et vice-chancelier,  
Jacques Frémont