Un nouveau sondage examine l'influence de la COVID-19 sur les opinions du public à l'égard de l'avenir énergétique du pays

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Man wearing mask out in nature
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Nouveau sondage d'Énergie positive : 45% des Canadiens disent qu’il s’agit du meilleur moment pour faire preuve d'ambition face aux changements climatiques ; 29% disent qu’il s’agit du pire

L'initiative Énergie positive de l'Université d'Ottawa a publié de nouveaux résultats d’un sondage public qui examine l'influence de la COVID-19 sur les opinions des Canadiennes et des Canadiens à l'égard de l'avenir énergétique du pays à l'ère des changements climatiques. Le sondage, mené par Nanos Research, l’organisme de sondage officiel d’Énergie positive, fournit des informations opportunes sur la façon dont les Canadien(ne)s perçoivent les compromis entre la reprise économique et la lutte contre les changements climatiques dans un contexte de crise de santé publique.

Le sondage a demandé aux Canadien(ne)s d’indiquer sur une échelle de 0 à 10, où 0 signifie absolument le pire moment et 10 absolument le meilleur moment, dans quelle mesure est-il opportun pour le Canada de faire preuve d'ambition dans la lutte contre les changements climatiques, même si cela entraînait des coûts pour l'économie. Bien qu'une pluralité de répondants croit toujours qu’il s’agit du meilleur moment pour faire preuve d'ambition face aux changements climatiques, les opinions semblent quelque peu polarisées.

  • 45% des Canadien(ne)s ont répondu 7 ou plus ; 17% ont répondu 10
  • 29% des Canadien(ne)s ont répondu 3 ou moins ; 17% ont répondu 0
  • 23% des Canadien(ne)s ont répondu entre 4 et 6
  • 3% ne sont pas sûrs

Le sondage a également demandé aux Canadien(ne)s pourquoi, selon eux/elles, le moment est propice ou mauvais pour lutter contre les changements climatiques. Ceux et celles qui ont dit qu’il s’agit du meilleur moment ont le plus souvent répondu que le défi des changements climatiques ne peut pas attendre ou que la pandémie représente une opportunité pour le changement et met en évidence notre impact sur l'environnement. Ceux et celles qui croient qu’il s’agit du pire moment disent que nous devrons attendre à ce que l’économie se soit remise des effets de la pandémie ou ont dit qu’il faut se pencher sur d’autres priorités.

Le sondage révèle comment les points de vue varient selon la région, l'âge et le sexe. Les répondants des Prairies, les hommes et les Canadien(ne)s qui sont plus âgé(e)s sont moins susceptibles de dire que le moment est propice pour l'ambition en matière du climat. Les Québécois, les répondants de l'Atlantique, les femmes et les jeunes sont plus susceptibles de dire qu’il s’agit du bon moment.

L'enquête offre également un aperçu des opinions des Canadien(ne)s sur plusieurs autres sujets liés à l'énergie, y compris l'exploitation pétrolière et gazière et les perceptions de compromis entre l'environnement et l'économie. Il est capital de comprendre là où les opinions divergent sur ces questions, notamment pour les décideurs qui tracent la voie à suivre pour l'énergie et le climat, et la reprise économique à venir.

« Ces résultats suggèrent que les changements climatiques sont toujours dans l'esprit de nombreuses personnes au Canada, mais pas pour tout le monde. Plus d'un tiers des répondants sont de l'avis qu’il s’agit du pire ou du meilleur moment, répondant avec un 0 ou un 10. Cet enjeu peut être polarisant. Les gouvernements devront trouver un équilibre entre le climat et d'autres priorités, notamment la croissance économique et les emplois », a déclaré la Professeure Monica Gattinger, Présidente d'Énergie positive et Directrice de l'Institut de recherche sur la science, la société et la politique publique de l'Université d'Ottawa.

« Malgré le ralentissement économique causé par la pandémie, les Canadiens et les Canadiennes sont plus susceptibles de dire qu’il s’agit du meilleur moment et non le pire pour être ambitieux à propos du climat, estimant que le défi des changements climatiques ne peut pas attendre et qu'il existe une opportunité pour un redémarrage économique ciblé sur l’environnement. En même temps, ils semblent très sensibles aux compromis potentiels entre l’économie et le climat », a déclaré Nik Nanos, PDG de Nanos Research et Président du conseil consultatif d'Énergie positive.

Le rapport complet est disponible sur les sites web d'Énergie positive et Nanos Research.

L'enquête était une enquête hybride téléphonique et en ligne à double base RDD (lignes terrestres et cellulaires) auprès de 1049 Canadien(ne)s âgées de 18 ans ou plus, entre le 28 juin et le 2 juillet 2020 dans le cadre d'une enquête omnibus Nanos.

Pour informations: [email protected]