Un nouveau sondage montre que l’ambition des Canadiens en matière de climat se maintient durant la pandémie, mais l’urgence d’agir est à la hausse

Média
Salle de presse
Un manifestant tient une pancarte indiquant « Support your local planet » avec le dessin d'un globe terrestre
Un manifestant tient une pancarte indiquant « Support your local planet » avec le dessin d'un globe terrestre

Le programme d’Énergie positive de l’Université d’Ottawa a publié un nouveau sondage portant sur l’attitude des Canadiens à l’égard des changements climatiques pendant la pandémie. Le sondage a été mené par le sondeur officiel d’Énergie positive, Nanos Research.

Les Canadiens ont été interrogés sur une échelle de 0 à 10, où 0 signifie absolument le pire moment et 10 absolument le meilleur moment, à quel point il est un bon moment pour le Canada de faire preuve d'ambition face aux changements climatiques. Cette question a été posée pour la première fois en juin 2020 et à nouveau en novembre 2020. Les résultats de février 2021 suggèrent que l'appétit des Canadiens pour l'action climatique se maintient : 49% des répondants ont répondu 7 ou plus (une diminution de 3% par rapport à novembre, dans la marge d'erreur) ; 27% des répondants ont répondu 3 ou moins (augmentation de 2%). Environ un tiers des Canadiens ont répondu zéro ou 10.

Lorsqu'on leur a demandé pourquoi le moment actuel est bon ou mauvais, le nombre de répondants affirmant que les changements climatiques ne peuvent pas attendre a presque doublé depuis juin 2020 (maintenant 39%). « La moitié des Canadiens continuent de dire que c'est le meilleur moment pour agir pour le climat, mais de nombreuses personnes ressentent une plus grande urgence d'agir maintenant qu'elles ne l'ont fait pendant les premiers mois de la pandémie. Les décideurs doivent garder un œil sur cette tendance », a déclaré Nik Nanos, PDG de Nanos Research et Président du Conseil consultatif d’Énergie positive.

L'enquête révèle comment les attitudes varient selon la région, l'âge, le sexe, le profil partisan et l'idéologie politique. Les répondants des Prairies et les hommes étaient moins enclins à dire que c'était le bon moment pour l'ambition climatique. Les Québécois, les Canadiens de l'Atlantique, les femmes et les Canadiens âgés de 55 ans et plus étaient plus susceptibles de dire que c'était un bon moment d’agir.

Le sondage a également demandé aux Canadiens dans quelle mesure ils font confiance à diverses sources d'information sur les changements climatiques sur une échelle de 0 à 10. « La confiance des Canadiens à l’égard de la science évaluée par les pairs et des chercheurs se maintient indépendamment du profil idéologique, partisan ou régional des répondants. C'est une bonne nouvelle. Cela suggère que les Canadiens se penchent sur la recherche et la science pour développer leurs points de vue. Cependant, un Canadien sur trois est polarisé en matière d'action climatique pendant la pandémie. Les gouvernements auront à travailler fortement pour promouvoir la confiance du publique dans les politiques climatiques », a déclaré la professeure Monica Gattinger, Présidente d'Énergie positive et Directrice de l'Institut de recherche sur la science, la société et la politique publique de l'Université d'Ottawa.

Le sondage était un sondage hybride téléphonique et en ligne à double base de sondage RDD (lignes terrestres et cellulaires) auprès de 1016 Canadiens âgés de 18 ans ou plus, entre le 28 février et le 4 mars 2021 dans le cadre d'un sondage omnibus Nanos. La marge d'erreur est de 3,1 points de pourcentage plus ou moins, 19 fois sur 20.

Pour les demandes médias :

Paul Logothetis
Agent de relations médias
Cell: 613.863.7221
[email protected]