Un nouveau sondage montre un sentiment d'urgence croissant d'agir sur le climat, mais la confiance dans la capacité du Canada à agir est faible

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Le programme Énergie positive de l'Université d'Ottawa a publié de nouveaux résultats de sondage sur les points de vue des Canadiens sur l'action contre les changements climatiques. Les résultats fournissent un aperçu opportun des attitudes canadiennes à l'égard de l'action climatique avant le déclenchement des élections fédérales et la quatrième vague de COVID-19. L'enquête a été menée par le sondeur officiel d’Énergie positive, Nanos Research.

On a demandé aux Canadiens sur une échelle de 0 à 10, où 0 signifie absolument le pire moment et 10 absolument le meilleur moment, à quel point il est bon pour le Canada d'être ambitieux dans la lutte contre les changements climatiques même s'il y a des coûts pour l'économie. Près de deux répondants sur trois (64%) ont déclaré que c'était maintenant le meilleur moment pour agir (7-10), contre moins d'un sur deux (45%) lorsque la question a été posée pour la première fois en juin 2020. Les résultats suggèrent que l'opinion publique se dépolarise sur cette question, les Canadiens étant de plus en plus d'accord pour dire que c'est maintenant le meilleur moment pour agir.

Le sondage demandait également aux Canadiens pourquoi c'est un bon ou un mauvais moment pour agir. Plus d'un répondant sur deux (53%) a déclaré que nous devons agir maintenant et que le changement climatique ne peut pas attendre. Lorsque d’Énergie positive a posé cette question pour la première fois en juin 2020, seulement 1 Canadien sur 5 a donné cette réponse.

Le sondage a également demandé aux Canadiens dans quelle mesure ils ont confiance dans les gouvernements, les entreprises et leurs concitoyens pour prendre des mesures climatiques, ce qui contribue le plus à et sape leur confiance dans la capacité du Canada à réduire les émissions, ainsi que l'importance relative du pétrole et du gaz dans la situation actuelle du Canada. et l'économie future. Lorsqu'on leur a demandé ce qui fait tomber le plus leur confiance dans la capacité du Canada à réduire les émissions, les Canadiens ont le plus souvent répondu les grandes entreprises, les intérêts de l'industrie pétrolière et le lobbying (13 %) et l'inaction du gouvernement, les promesses creuses et le manque d'application (12 %).

« Les Canadiens font état du niveau de confiance le plus élevé envers les citoyens qui modifient leur comportement pour aider à réduire les émissions de gaz à effet de serre et le niveau de confiance le plus bas envers les entreprises », a déclaré Nik Nanos, PDG de Nanos Research et Président du Conseil consultatif d’Énergie positive. « Cependant, la confiance globale du public dans notre capacité à agir est faible. »

« L'appétit des Canadiens pour l'action climatique s'est accru tout au long de la pandémie », a déclaré la Professeure Monica Gattinger, Présidente d'Énergie positive et Directrice de l'Institut de recherche sur la science, la société et les politiques publiques de l'Université d'Ottawa. « Mais les résultats soulignent que les dirigeants politiques et industriels ont du travail à faire pour obtenir la confiance du public dans la capacité du Canada à réduire les émissions. »


Nanos a mené un sondage hybride téléphonique et en ligne à double base de sondage RDD (lignes terrestres et cellulaires) et aléatoire en ligne auprès de 1 002 Canadiens, âgés de 18 ans ou plus, entre le 30 juillet et le 2 août 2021, dans le cadre d'un sondage Omnibus. La marge d'erreur de cette enquête est de ±3,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20. 

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