Une nouvelle étude d'Énergie positive explore les leçons du Groupe de travail sur la transition équitable pour la dépolarisation des politiques publiques énergétiques et climatiques

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Carte d'une marche pour le climat
Carte d'une marche pour le climat

Le programme Énergie positive de l’Université d’Ottawa a publié aujourd’hui une nouvelle étude qui explore les travaux du Groupe de travail sur la transition équitable pour les collectivités et les travailleurs des centrales au charbon canadiennes. En 2018, le Groupe de travail est allé à la rencontre des collectivités et des parties prenantes touchées par l'élimination graduelle de l’électricité alimentée par le charbon d’ici 2030. Le mandat du Groupe de travail consistait à consulter les collectivités et les travailleurs œuvrant dans le secteur du charbon thermal, afin de formuler des recommandations politiques pour assurer une transition juste et équitable pour l’ensemble des parties intéressées.  

Dans cette étude, les chercheurs Brendan Frank et Sébastien Girard Lindsay du programme Énergie positive explorent les éléments de contexte entourant la formation du Groupe de travail, de même que les stratégies utilisées par l’organisation pour favoriser une dépolarisation du dialogue en matière énergétique et climatique au Canada. La leçon primordiale à tirer de cette expérience afin d'atteindre un consensus pour l’ensemble des parties prenantes est l’importance d’implanter un processus de consultation neutre et exempt de biais ou d’influence partisane.

Vous pouvez désormais accéder à l’étude qui se trouve sur le site web d’Énergie positive. Il s'agit de la deuxième des quatre études de cas qui examinent les initiatives à prendre sur la polarisation autour des enjeux énergétiques et climatiques au Canada. Énergie positive publiera des études de cas supplémentaires dans les mois à venir.

 

Citations

« Le groupe de travail pour la transition équitable était révolutionnaire et regorge de leçons utiles pour les architectes des politiques publiques. Alors que ces derniers tracent l’avenir énergétique du Canada à l’ère des changements climatiques, il est vital d’obtenir la confiance des communautés touchées. » - Brendan Frank, directeur de recherche intérimaire et associé principal de recherche, Énergie positive, Université d'Ottawa.

« Le Groupe de travail pour la transition équitable a démontré que la lutte contre le changement climatique n'est pas qu'un problème technocratique, c'est aussi un problème profondément humain. Tout gouvernement souhaitant réduire ses émissions de gaz à effet de serre suivant l’atteinte d’un consensus doit adopter une approche qui prend en considération cette dimension humaine. » - Sébastien Girard Lindsay, doctorant et assistant de recherche, Énergie positive, Université d'Ottawa.

« Les débats sur l’avenir énergétique et climatique du Canada peuvent être polarisants. Cette étude de cas démontre la manière dont les processus de consultation inclusifs, non partisans et représentatifs peuvent contribuer à trouver un terrain d'entente en réduisant les risques de polarisation. » - professeure Monica Gattinger, présidente, Énergie positive et directrice, Institut de recherche sur la science, la société et la politique publique, Université d'Ottawa.

 

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