Une nouvelle étude d'Énergie positive propose une feuille de route pour le captage du carbone
Une nouvelle étude d’Énergie positive de l’Université d’Ottawa offre une feuille de route aux gouvernements, aux chefs de file de l’industrie et aux intervenants pour réaliser le potentiel du captage, de l’utilisation et du stockage du carbone (CUSC) en tant que solution climatique. L'étude, rédigée par Patricia Larkin, PhD, le Professeur Stephen Bird et la Professeure Monica Gattinger, est maintenant disponible sur le site Web d’Énergie positive.
L'étude offre un examen opportun des obstacles et des risques pour la prise de décision en matière de CUSC au Canada. Ces « enjeux de risque » incluent la polarisation et la confiance du public ainsi que la question fondamentale à savoir ce qui constitue une « technologie propre ». L'étude examine en profondeur ces questions et propose des recommandations concrètes aux décideurs politiques, aux chefs de file de l'industrie et aux parties prenantes.
Les recommandations des auteurs incluent l'élaboration d'une vision nationale pour le CUSC, la mise en œuvre de politiques climatiques stables et cohérentes, notamment la tarification du carbone, l'élargissement de la portée de l'application du CUSC dans des secteurs dans lesquels il est difficile de réduire les émissions, tels les industries lourdes, l'augmentation du partage des connaissances et des démonstrations sur les marchés internationaux, et des processus d'engagement transparents pour les projets locaux.
« L'histoire de la capture du carbone au Canada est une histoire de potentiel inexploité. En nous appuyant sur l'expérience canadienne des 20 dernières années, nous avons vraiment besoin d'une vision nationale pour cette technologie, ainsi que des politiques climatiques cohérentes et la collaboration fédérale-provinciale pour réaliser son potentiel. » - Patricia Larkin, PhD., Associée principale de recherche, Énergie positive
« Le Canada a été un chef de file mondial en matière de captage, d’utilisation et de stockage du carbone, mais il court le risque de perdre cette position pour cette voie critique d’atténuation des changements climatiques. Notre étude montre que nous pouvons faire beaucoup plus en gérant les risques pour la confiance du public tant au niveau des politiques que des projets. » - Stephen Bird, PhD., Professeur agrégé de science politique à Clarkson University et Chercheur affilié d'Énergie positive
« La confiance est essentielle pour réussir à tracer l’avenir énergétique du Canada à l’ère des changements climatiques. Pour renforcer la confiance du public dans le captage du carbone en tant que solution climatique, les gouvernements et l'industrie doivent être transparents et communiquer efficacement son potentiel dans une gamme de secteurs économiques. » - Monica Gattinger, PhD., Présidente, Énergie positive, Directrice, Institut de recherche sur la science, la société et la politique publique, et Professeure titulaire, École d'études politiques, Université d'Ottawa.
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