Une nouvelle étude du programme Énergie positive cherche une voie à suivre pour le fédéralisme énergo-environnemental

Salle de presse
Mains tachées de charbon tenant une ampoule rougeoyante
Mains tachées de charbon tenant une ampoule rougeoyante

Le programme Énergie positive de l’Université d’Ottawa a publié une nouvelle étude de recherche explorant le passé, le présent et l’avenir des conflits énergétiques et environnementaux au Canada. La recherche, menée par Duane Bratt, chercheur affilié d'Énergie Positive et professeur à l'Université Mount Royal,  disponible sur le site web d’Énergie positive, identifie deux options principales à suivre.

Premièrement, les décideurs devraient identifier les opportunités rares où un large consensus multilatéral entre les gouvernements fédéral et provinciaux peut être atteint. Deuxièmement, les décideurs devraient mettre l'accent sur la réalisation de coopération incrémentale par le biais d'initiatives bilatérales ou unilatérales provinciales ou fédérales-provinciales. Ensemble, ces actions peuvent jeter les bases pour du progrès continu sur des enjeux controversés.

Grâce à une analyse de la constitution canadienne, de la politique, des caractéristiques énergétiques et environnementales du Canada, ainsi que des conflits et de la collaboration intergouvernementaux passés, la recherche du professeur Bratt révèle que les décideurs doivent reconnaître quand les fenêtres d’opportunité en matière de politiques publiques (policy windows) s’ouvrent et en tirer pleinement avantage. Compte tenu de la rareté des fenêtres d’opportunités, l'étude conclut que les approches basées sur des accords entre le gouvernement fédéral et une ou plusieurs provinces, ou entre deux ou plusieurs provinces et une action unilatérale de certaines provinces ou du gouvernement fédéral, offrent une voie productive pour les enjeux énergétiques et environnementales controversés.

« L'histoire du fédéralisme canadien nous enseigne que les accords bilatéraux et l'action unilatérale de chaque province constituent la meilleure voie en matière d'énergie et d'environnement. C'est la formule canadienne classique d'un pas en avant et d’un demi en arrière. Si cela se répète pendant assez longtemps, le Canada finira par atteindre ses objectifs. »  

– Duane Bratt, professeur, Département d'économie, justice et politiques, Université Mount Royal, et chercheur affilié, Énergie positive 

« Il n'existe pas une solution miracle pour arriver à une entente fédérale-provinciale dans ces dossiers controversés. Le progrès sera durement gagné, mais l'histoire du fédéralisme énergétique et environnemental au Canada montre que c'est possible. »

– Monica Gattinger, présidente, Énergie positive et professeure titulaire, École d'études politiques, Université d'Ottawa


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