Selon une étude, l’imagerie cérébrale spécialisée pourrait dévoiler les mystères de la maladie d’Alzheimer et d’autres troubles

Par David McFadden

Rédacteur scientifique / Research Writer, Faculté de médecine / Faculty of Medicine

Salle de presse
Un laser recouvre le crâne d'un homme chauve lors de son passage au scanner.
Une nouvelle technique d’imagerie cérébrale peut potentiellement être utilisée dans le cadre de dépistages à grande échelle de la maladie d’Alzheimer, tout en fournissant des renseignements sur les stades précoces de la maladie, bien avant l’apparition des symptômes.

La maladie d’Alzheimer représente la forme de démence la plus courante, et constitue l’une des principales causes de dépendance et de handicap chez les personnes âgées. Si des percées ont permis de comprendre cette maladie cérébrale éprouvante, les examens diagnostiques sont actuellement limités et il n’existe aucun traitement.

Un professeur de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa et une équipe de collaborateurs ont publié une nouvelle étude qui porte à croire qu’une nouvelle technique de neuro-imagerie pourrait potentiellement être utilisée dans les dépistages à grande échelle de la maladie d’Alzheimer. Elle pourrait également fournir des renseignements sur les stades précoces de la maladie, bien avant que les symptômes ne se manifestent.

Les conclusions de l’étude pourraient éventuellement aider à la conception de médicaments ciblés et ouvrir la voie à une méthode pratique et moins invasive de dépister la maladie d’Alzheimer, une maladie qui peut entraîner un déficit cognitif si grave que les personnes atteintes risquent de perdre la capacité de reconnaître leurs proches ou même de communiquer au niveau le plus élémentaire.

Publiée récemment dans la revue à comité de lecture Neuropsychopharmacology, l’étude des chercheurs suggère que l’utilisation de l’IRM sensible à la neuromélanine, une méthode d’imagerie à haute résolution, pourrait s’avérer prometteuse pour prévoir le risque de symptômes ou encadrer la prestation future d’un traitement.

Le dr Clifford Cassidy

« Il existe des preuves que la zone noradrénergique du cerveau est la partie qui commence à accumuler la protéine tau plusieurs années avant que les symptômes ne se manifestent. »

Le dr Clifford Cassidy

— Professeur adjoint au Département de médecine cellulaire et moléculaire (MCM), Faculté de médecine

« Nous ne comprenons toujours pas pourquoi certaines personnes sont atteintes d’Alzheimer et d’autres pas. Nous ne savons pas pourquoi certaines personnes sont protégées et d’autres sont vulnérables. On doit réellement chercher à comprendre ce qui nous rend vulnérables, » insiste le Dr Clifford Cassidy, professeur adjoint au Département de médecine cellulaire et moléculaire (MCM) de la Faculté de médecine, et chercheur à l’Institut de recherche en santé mentale (IRSM) du Royal, qui est le premier auteur de l’article.

« Cette technique pourrait concrètement servir à l’examen des systèmes cérébraux chez les humains, in vivo, pour dans le cas d’à peu près tous les troubles pour lesquels son utilisation s’avère pertinente. »

Lire l’article entier via la page de la Faculté de médecine.

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