Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) ont accordé d’importantes subventions à six projets de chercheuses et chercheurs affiliés à l’Université d’Ottawa portant sur les effets de la COVID-19 sur la santé mentale. Le financement ainsi octroyé totalise plus d’un million de dollars.
En tout, 55 projets aux quatre coins du pays ont été retenus pour bénéficier de la Subvention de synthèse des connaissances : Intervention de recherche rapide contre la COVID-19 dans le domaine de la santé mentale et de la toxicomanie du gouvernement du Canada, un fonds de 10,2 millions de dollars réservé à la recherche sur la santé mentale dans le contexte de la COVID-19.
Voici six des chercheuses et chercheurs affiliés à l’Université d’Ottawa dont le projet a été sélectionné :
- Ivy Lynn Bourgeault, Ph.D., professeure de la Faculté des sciences sociales et titulaire de la Chaire de recherche de l’Université sur le genre, la diversité et les professions, dirige une étude qui vise à évaluer la capacité de l’ensemble des effectifs canadiens dans le domaine de la santé mentale et de la toxicomanie pour que ces derniers puissent répondre aux nouveaux besoins de la population en vue de l’évolution à long terme de la prestation des services.
- La Dre Marie-Hélène Chomienne, clinicienne chercheuse au Département de médecine familiale, collabore avec l’Hôpital Montfort pour mesurer le stress des nettoyeurs et nettoyeuses de première ligne dans les hôpitaux canadiens.
- Wendy Gifford, professeure agrégée à la Faculté des sciences de la santé, et son équipe appliquent une approche holistique à la prestation de services de santé mentale pour les travailleurs et travailleuses de première ligne auprès des sans-abris et des personnes vivant dans la rue, pendant la pandémie comme après.
- Le Dr Simon Hatcher, professeur titulaire et vice-directeur à la recherche au Département de psychiatrie, met à profit sa riche expérience de la recherche en santé mentale en tant que chef du Hatching Ideas Hub pour mener une étude de cohorte auprès de patients et patientes ayant reçu un résultat positif ou négatif au test de dépistage de la COVID-19. Le but est de détecter ainsi les troubles de santé mentale et d’en assurer un traitement précoce.
- Jennifer L. Phillips, professeure adjointe au Département de psychiatrie de la Faculté de médecine, examine les effets de la COVID-19 sur la santé mentale des médecins résidents et résidentes au Canada.
- Le Dr Peter Tanuseputro, professeur adjoint au département de médecine familiale, et des médecins chercheurs de L’Hôpital d’Ottawa et de l’Institut de recherche Bruyère lancent un nouveau projet de recherche qui s’appuie sur des données grâce auxquelles ils pourront mieux comprendre et améliorer la santé et le bien-être des médecins.
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