Le père Guindon a aussi joué un rôle clé dans l’obtention de fonds provinciaux pour construire le complexe des sciences de la santé sur le chemin Smyth. Le complexe est au coeur d’un réseau en sciences de la santé reposant sur 80 acres de terrain qui comprend L'Hôpital d'Ottawa, Campus Général, le Centre hospitalier pour enfants de l'est de l'Ontario, le Centre régional de réadaptation Royal Ottawa, ainsi que les facultés de Médecine et des Sciences de la santé de l’Université.
C’est comme étudiant que le père Guindon a fait ses débuts à l’Université d’Ottawa. En effet, en 1933, il s’est inscrit à l’établissement de l’époque dans le but d’y faire ses études secondaires. Par la suite, il a obtenu un baccalauréat en philosophie (1942) et un baccalauréat en théologie (1945). En 1946, il a été ordonné prêtre, et, de 1947 à 1964, il a enseigné à la Faculté de théologie, où il a aussi été doyen pendant quatre ans.
Le père Guindon a passé plus de 70 années de sa vie sur le campus de l’Université. Il a donné beaucoup de lui-même, et son attachement à l’établissement était contagieux. De même, tous ceux qui l’ont connu l’appréciaient beaucoup – surtout les étudiants, qui le tenaient en très haute estime.
Tout comme on considère le père Guigues le fondateur de l’Université d’Ottawa et le père Tabaret son architecte, le père Guindon en est le catalyseur – la force puissante de changement qui l’a guidée vers le monde moderne.
Sous son règne, l’Université d’Ottawa a beaucoup évolué. Le père Guindon a mis en place les fondations qui nous ont permis de nous tailler une place parmi les établissements d’enseignement d’importance au Canada. Aujourd’hui, les étudiants et étudiantes continuent de récolter les fruits du travail du père Guindon et de sa joie de vivre, de sa vision et de sa persévérance, non seulement de par ses actions du passé, mais aussi car il est toujours actif au sein de la communauté universitaire.
Le père Guindon a reçu huit doctorats honorifiques et deux bourses de recherche d’établissements postsecondaires de l’Ontario et du Québec. En plus d’avoir fait preuve d’un dévouement exceptionnel au service collectif, il est un ardent défenseur du bilinguisme et de la protection de la culture francophone.