À titre de commissaire aux langues officielles, Dyane Adam défend avec passion la dualité linguistique et la diversité culturelle du Canada. Dans son premier rapport annuel, elle a fustigé le gouvernement fédéral en lui reprochant son refus de prendre position dans la question des droits linguistiques. Elle a exigé que les institutions fédérales collaborent avec les groupes minoritaires pour que soient respectés les principes de la Loi sur les langues officielles et ceux de la Constitution canadienne.
Même avant de devenir commissaire aux langues officielles, elle s'était battue pour sauver l'hôpital Monfort et pour faire reconnaître le bilinguisme dans la capitale nationale.
Psychologue, professeure, administratrice, cette cadette d'une famille nombreuse de l'est de l'Ontario avait une belle réputation bien avant d'exercer ses fonctions actuelles. Après avoir décroché quatre diplômes, dont un doctorat, à l'Université d'Ottawa, Mme Adam a géré divers programmes pour les francophones à l'Université Laurentienne de Sudbury et elle a été doyenne du Collège universitaire Glendon de York University. Elle a aussi oeuvré au sein de nombreux mouvements féministes et d'organismes voués à la santé et à l'éducation des femmes.