Si Ottawa est passé d'une ville de fonctionnaires du 20e siècle à une capitale de la haute technologie au 21e siècle, c'est beaucoup grâce à Peter Morand. En témoignage de reconnaissance, on a donné son nom à l'une des rues du Parc de technologie bioscientifique d'Ottawa dont il a participé à la fondation.
Avant de devenir pdg du Canadian Science and Technology Growth Fund, M. Morand a consacré une grande partie de sa carrière s'échelonnant sur une quarantaine d'années à aider les scientifiques et les ingénieurs canadiens. Dès son arrivée à l'Université d'Ottawa comme chercheur et professeur de chimie, il a travaillé à créer des liens entre le monde universitaire et le milieu des affaires. À titre de doyen de ce qui était alors la Faculté des sciences et du génie, de 1976 à 1980, il a contribué à fonder le Bureau du développement de la recherche et le programme d'enseignement coopératif à l'Université. Il a aussi mis sur pied le Service de la recherche et élaboré un programme informatique destiné à identifier les chercheurs ayant une expertise particulière afin de les mettre en contact avec des sources externes de financement. Plus tard, lorsqu'il était vice-recteur aux relations universitaires et au développement de l'Université, M. Morand a élargi le rôle du Service en lui confiant le financement de chaires de recherches, l'établissement de partenariats avec l'industrie et l'organisation d'activités transdisciplinaires.
En 1990, à la présidence du Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie (CRSNG), il a contribué à la rédaction d'une politique nationale pour les sciences et la technologie et il a consolidé les liens entre les chercheurs universitaires et l'industrie canadienne.