Carol Richards est une pionnière dans le monde de la physiothérapie. Cette profession a fait ses premiers pas au moment où les vétérans de la Première Guerre mondiale réapprenaient à marcher. La persévérance et le dévouement de Mme Richards lui ont permis d'acquérir ses lettres de noblesse dans le système de santé actuel.
Après avoir obtenu un baccalauréat et une maîtrise en 1980, Mme Richards est devenue professeure au Centre de recherche en neurobiologie de l'Université Laval. Elle a ensuite dirigé pendant dix ans le programme de physiothérapie de Laval. En même temps, elle s'est employée à promouvoir la réadaptation au Québec et au Canada et elle a ouvert un laboratoire spécialisé dans l'étude des troubles des fonctions motrices comme, par exemple, la paralysie consécutive à une attaque cardiaque.
Mme Richards a profité de ses relations avec des agences responsables de l'administration de la recherche médicale pour mettre de l'avant la réadaptation et ses disciplines connexes. Ses efforts ont donné naissance à une période de collaboration sans précédent entre cliniciens et universitaires. Elle a ensuite mis sur pied le Réseau provincial de recherche en adaptation-réadaptation (REPAR) qui a eu beaucoup d'influence. À la tête de cet organisme depuis sept ans, elle a changé la vision qu'on se faisait au Québec de la nécessité de la recherche en réadaptation médicale. Elle a également créé le Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et en intégration sociale afin de sensibiliser davantage les dirigeants provinciaux et fédéraux à cette question.