Exemples de situations dont vous pouvez être témoin

Je prenais un verre avec mes amis dans un bar. J’ai vu le gars mettre quelque chose dans le verre de la fille avec qui il était. Personne n’a rien remarqué… sauf moi.

La bande s’était réunie dans le parc. Il était assis à côté de sa petite amie. Elle s’est mise à raconter leurs aventures sexuelles. Il lui a demandé d’arrêter. Elle a ri et s’est mise à l’embrasser pour le faire taire.

Je sortais de la salle de photocopies au travail. J’ai aperçu un patron derrière son employée. Il lui massait les épaules et lui chuchotait quelque chose à l’oreille. J’ai vu une larme couler le long de sa joue.

Je sortais de chez moi et j’ai vu un couple un peu plus loin sur mon palier. Il avait l’air réticent à entrer dans l’appartement. L’autre l’a convaincu d’entrer. Ça n’avait pas l’air correct.

La fête battait son plein. Il y avait plein de monde et ça buvait. J’ai vu un gars entrer dans la chambre où une fille était inconsciente sur le lit. Je l’ai entendu verrouiller la porte.

Ne restez pas là à observer ce qui se passe sans rien faire.
Devenez un témoin actif et posez un geste pour prévenir la violence sexuelle.

Un témoin actif est une personne qui observe un comportement inacceptable envers quelqu’un d’autre et qui intervient pour changer le cours des événements.

AVANT : Évaluez la situation

  • Prenez connaissance de l’environnement dans lequel vous vous trouvez. 
  • Décidez (par instinct) si ce que vous voyez est inacceptable et si vous pouvez intervenir.
  • Déterminez vos options et les risques qui y sont associés et décidez si vous voulez agir maintenant ou plus tard.
  • Contactez la police (911) ou le Service de la protection (613-562-5411) si elle (ou d’autres personnes) est en danger immédiat ou si vous craignez pour votre sécurité.

PENDANT : Intervenez

Après avoir évalué la situation, décidez si et comment vous allez intervenir.

  • Mettez fin directement au comportement en l’interrompant (ex. : demander à la victime potentielle si vous pouvez faire venir un taxi pour elle) ou en distrayant l’agresseur (ex. : lui demander l’heure ou des directions, renverser votre verre sur lui, entamer une conversation ou prétendre que ses amis l’appellent plus loin).
  • Parlez au « je » : « Je me sens __________ quand tu __________. Arrête s’il te plaît. »
  • Faites preuve d’humour, quand c’est approprié (ex. : « Ouch! » ou « Ayoye! »), ou utilisez le langage corporel ou le silence pour montrer votre désapprobation.
  • Changez de perspective : « J’espère que personne ne parle de toi comme ça. » ou « Et si quelqu’un disait ce que tu viens de dire à propos de quelqu’un que tu aimes? ».
  • Informez un videur, un barman, un garde de sécurité ou des amis de la victime potentielle de ce qui se passe.

APRÈS : Brisez le silence

  • Demandez à la personne comment elle va et si vous pouvez l’aider (ex. : « Est-ce que ça va? J’ai vu ce qui s’est passé et je voulais savoir s’il y a quelque chose que je peux faire. »).
  • Parlez en privé avec l’agresseur si c’est un de vos proches (ex. : « Je te connais assez bien pour savoir que tu ne voulais blesser personne avec ton commentaire, mais je ne suis pas à l’aise avec ce genre d’humour dans cet environnement – je pense que quelqu’un a été blessé. »).
  • Rapportez l’incident, avec ou sans les noms, à une personne mieux placée que vous pour intervenir (Service de la protectionBureau des droits de la personne, etc.).
  • Sensibilisez-vous sur le sujet. Plus vous en connaissez, plus vous pouvez partager votre savoir avec les autres.

Si vous voulez en savoir plus

Cette campagne créée par l’Action ontarienne contre la violence faite aux femmes (AOcVF) et l’Ontario Coalition of Rape Crisis Centres (OCRCC) engage la communauté dans un dialogue sur la violence à caractère sexuel. Elle veut défaire les mythes et informer l’entourage sur les façons d’intervenir efficacement en toute sécurité.

Cette campagne créée par le gouvernement de l’Ontario engage la communauté dans un dialogue sur la violence à caractère sexuel. Elle veut sensibiliser les gens sur le sujet et les informer sur les moyens de devenir un témoin actif ainsi qu’un allié ou une alliée.

Contactez-nous

Bureau des droits de la personne

1, rue Stewart
(rez-de-chaussée, pièce 121)
Ottawa, ON, Canada
K1N 6N5

Tél. : 613-562-5222
Courriel : [email protected]

Heures de bureau

Du lundi au vendredi, de 8 h 45 à 16 h 00

Médias sociaux du Bureau des droits de la personne