Ecosystem archaeology: soil as a paleoecological archive.

Le sol est la composante la plus ancienne des écosystèmes terrestres, préservant les traces de diverses perturbations durant des millénaires. Les incendies, les tempêtes de vent extrêmes, l’herbivorie et la culture du sol sont des exemples de perturbations qui sont imprimées dans la morphologie du sol. L’hétérogénéité des profils de sols est causée par la pédoturbation et divers agents de bio-pédoturbation (facteurs locaux de formation du sol). Ils laissent des traces distinctes dans le sol : des fossiles de traces de sol. Parmi ces agents, on compte les systèmes racinaires des plantes, les animaux qui foulent le sol, les animaux qui creusent le sol et les outils de travail du sol. La co-analyse de l’apparition chronologique des fossiles de traces diagnostiques, associée à certains facteurs locaux de formation du sol, et des macro fossiles (par exemple, le charbon de bois), - l’approche de l’archéologie écosystémique, - nous permet de produire des reconstructions orientées de la dynamique des écosystèmes et de l’histoire de l’utilisation des sols. Au cours du séminaire, nous discuterons d’exemples de reconstructions à partir du sol de perturbations passées et de régimes de perturbations à différentes échelles et à géographie variable.