Justin Trudeau démisionne
Vous pouvez communiquer directement avec :
Srdjan Vucetic (français et anglais)
Professeur titulaire, École supérieure des affaires publiques et internationales (ÉSAPI), Faculté des sciences sociales.
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« Cette nouvelle constitue une instabilité intérieure malvenue à un moment où l'instabilité mondiale ne cesse de croître. Avec la démission de M. Trudeau, les libéraux nommeront un chef intérimaire qui dirigera le pays pendant qu'une courte convention spéciale pour le nouveau chef sera mise en place.Mais les libéraux sont minoritaires au Parlement, ce qui place leurs dirigeants devant un dilemme malheureux : faire face à un vote de défiance ou proroger le Parlement. »
Adam Dodek (français et anglais)
Professeur titulaire, Faculté de droit - Section de Common Law
[email protected](demandes ecrites et radio seulement, svp)
Le professeur Dodek est un éminent constitutionnaliste canadien qui a commenté et analysé la crise parlementaire de 2008-2009 et la prorogation. Il est spécialiste du rôle du gouverneur général.
« La gouverneure générale a le pouvoir discrétionnaire d'examiner une demande de prorogation du Parlement, mais ce pouvoir discrétionnaire doit être exercé avec beaucoup de prudence. La gouverneure générale ne doit pas être placée dans la situation difficile de devoir se plier aux besoins du parti libéral. Le Parti libéral devrait être contraint de suivre le calendrier parlementaire et d'organiser une très courte course à la direction pour remplacer Justin Trudeau en tant que chef du parti et Premier ministre. »
Errol Mendes (anglais seulement)
Professeur titulaire, Faculté de droit - Section de Common Law
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« Il est constitutionnellement possible que le Parlement soit prorogé pour permettre d'abord une table de guerre dirigée par un chef intérimaire du Parti libéral. Cela permettra au Canada de se préparer à l'attaque imminente de Donald Trump et des États-Unis contre l'économie canadienne et de permettre une courte course à la direction du Parti libéral pour choisir un nouveau chef d'ici le 24 mars, date à laquelle le Parlement sera rappelé en session.
Certains diront que la prorogation est inconstitutionnelle, mais je ne suis pas d'accord et elle est considérablement différente de la prorogation inconstitutionnelle de l'ancien Premier ministre canadien Stephen Harper pour éviter un vote de confiance en 2008. »
Jennifer Wallner (anglais seulement)
Professeure adjointe, École d'études politiques, Faculté des sciences sociales
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L'expertise de la professeure Wallner porte sur la politique canadienne et le fédéralisme.
Charles-Étienne Beaudry (français et anglais)
Chargé de cours, Études politiques, Faculté des sciences sociales
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« Nous entrons dans une période de turbulence pour le Canada, n'empêche, il est sûrement possible de tirer le meilleur de ces changements, ce, en mobilisant nos institutions parlementaires et démocratiques, et en écoutant notre vibrante opinion publique. Une chose est claire : l'heure n'est pas à la partisanerie malsaine. »