Expertise universitaire: Journée du débranchement

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Enfant jouant à un jeu vidéo
Kelly Sikkema (Unsplash)
Le 3 mars est la journée nationale du débranchement. La série de Séminaires de Recherche Telfer et le Forum de recherche Telfer va accueillir l'événement Le bien-être à l'âge numérique (en anglais).

Vous pouvez communiquer directement avec les experts suivants :

Mariam Humayun (anglais seulement)

Professeure adjointe de marketing à l’École de gestion Telfer 

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L’expertise et les champs d’intérêt en recherche de la professeure Mariam Humayun se trouvent à la croisée de la culture de consommation, de la technologie, de l’image de marque et des médias sociaux, surtout dans les contextes de désintoxication numérique.

« La journée débranchée est un événement annuel dont l’objectif est d’encourager les gens à laisser de côté les technologies pour se consacrer à des activités constructives qui favorisent les relations humaines et la croissance personnelle. C’est une invitation à éteindre nos téléphones, nos tablettes et nos ordinateurs portables et à renouer avec le monde qui nous entoure. »

«  Aventures en plein air, jeux de société, méditation, cuisine… il existe un nombre incalculable d’activités à faire pour passer du temps avec nos proches et refaire le plein d’énergie.  Des études ont montré que le fait de s’accorder régulièrement des pauses loin des médias sociaux et des technologies pouvait réduire le stress, accroître le bonheur et améliorer le bien-être général, autant de bienfaits qui nous permettent de nous investir à fond dans nos relations personnelles. »

Dr. Michael Cheng (français et anglais)

Professeur agrégé au Département de psychiatrie, Faculté de médecine, et psychiatre au Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO).

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Les travaux de recherche du Dr Michael Cheng portent sur le temps d’écran des enfants et ses conséquences néfastes sur la santé mentale et le bien-être des jeunes.

« À l’heure actuelle, les problèmes de santé mentale chez les enfants, les jeunes et les adultes atteignent des sommets. Malheureusement, de nombreux facteurs présents dans notre société moderne – dont les écrans, cette "cocaïne numérique" – nous éloignent de ce dont nous avons besoin. Sources facilement accessibles de dopamine et d’adrénaline, les écrans engendrent une dépendance et nous coupent de nos véritables besoins, une situation qui contribue aux problèmes d’anxiété, de dépression et de stress. »


« Heureusement, nous connaissons aujourd’hui les dangers associés à l’usage des écrans et nous pouvons, ensemble, essayer de nous en détacher pour nous rapprocher de ce qui est vital à notre santé mentale et à notre bien-être. Pour ressentir un bien-être mental et se développer adéquatement, les enfants, les jeunes et les adultes doivent répondre à leurs besoins de base : les interactions en personne, une saine alimentation, le sommeil, l’activité physique et le temps en plein air. Des besoins de plus haut niveau doivent aussi être comblés : la raison d’être, la capacité à espérer, le sentiment d’appartenance et la quête de sens. »

Nafissa Ismail (français et anglais)

Professeure agrégée, École de psychologie, Faculté des sciences sociales. Titulaire de la Chaire de recherche de l’Université sur le stress et la santé mentale et Directrice du laboratoire NISE.

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Les travaux de recherche de la professeure Nafissa Ismail au laboratoire NISE (NeuroImmunologie, Stress et Endocrinologie) portent notamment sur les stresseurs environnementaux et leurs effets à long terme sur la fonction cérébrale. Ses domaines de spécialité sont la santé mentale de la population adolescente, la biologie développementale, la neuroscience et le stress.