La francophonie occupe une place privilégiée dans les programmes, recherches et services de l’Université. Chaque année, des mentors accueillent les étudiantes et étudiants internationaux dans cette grande et diverse communauté francophone. En ce Mois de la francophonie, nous mettons pleins feux sur ces quatre mentores.
Des quelque 9 719 étudiantes et étudiants internationaux, 3 633 viennent pour étudier en français et pour participer à la vie culturelle sociale et scientifique en français sur le campus.
Évidemment, ces derniers doivent repérer les occasions de participer à cette vie en français. Les mentores et mentors internationaux du Bureau International sont là pour les guider et répondre à leurs questions. Eux-mêmes étudiantes, étudiants, ambassadrices et ambassadeurs de cette riche présence francophone internationale, ces mentors partagent avec nous aujourd’hui leur parcours et leur découverte de la vitalité francophone de notre campus. Leurs témoignages racontent l’importance qu’ils accordent au français et nous font comprendre leur engagement comme mentors.
Une francophonie rassembleuse
Indonésienne, Virginna Kusuma a grandi en France de deux à quatre ans, puis en Indonésie jusqu’à la fin de ses études secondaires au sein d’une famille pour qui le français était important.
Ce qu’elle retient de son expérience, c’est que, même en Indonésie, la communauté francophone internationale est présente et se soutient. « La langue et la culture francophone font partie intégrante de ma vie. En grandissant, la francophonie que je connaissais était surtout française. C’est super de voir autant de francophones de différents pays à l’Université d’Ottawa. Je n’avais jamais vu cela ». Les occasions offertes aux francophones par l’Université d’Ottawa ajoutés à son désir de soutenir une communauté diverse, ouverte et rassembleuse ont convaincu Virginna d’étudier en Chimie à l’Université d’Ottawa et de servir de mentore.
Reconnecter avec le français
Anne Musene est née en Haïti et y a vécu pendant 8 ans jusqu’au séisme qui force sa famille à se réfugier en Républicaine Dominicaine. Plus tard, sa famille et elle s’installent au Canada.
Anne a fait une grande partie de son primaire en République Dominicaine. Au quotidien, elle parlait le plus souvent l’espagnol, sauf à la maison où elle parlait français.
Pour elle, étudier à l’Université d’Ottawa était un moyen de réaffirmer son lien au français et de reconnecter avec la langue parlée à la maison. « C’est un moyen pour moi de conserver l’héritage que mes parents m’ont laissé, de me rappeler d’où je viens et qui je suis ». Aujourd’hui, cette mentore aide d’autres étudiantes et étudiants à réaffirmer leur identité francophone.
Un chez-soi francophone
Étudiante en sociologie et psychologie, Miha Ramaromanana est originaire de Madagascar. Son parcours l’a emmené à vivre à l’île Maurice, à Madagascar, en République du Congo, en Afrique du Sud et, depuis 2019, au Canada.
« J’ai beaucoup déménagé dans ma vie, en raison du travail de ma mère. Peu importe où je me trouvais, le français était ma zone de confort. Je me sentais toujours chez moi là où je parlais français ».
Miha a décidé d’étudier à l’Université d’Ottawa pour bénéficier du bilinguisme et, surtout, pour continuer à utiliser sa langue maternelle, qui lui rappelle son chez soi. « Je veux rester dans ma communauté, et surtout dans ma zone de confort ». Cette mentore ouvre des portes à la francophonie de notre campus pour que d’autres y trouvent leur chez-soi.
Une communauté de francophones et de francophiles
Étudiante en génie mécanique et technologie informatique, Manal El Kacimi est marocaine et sa langue maternelle est l’arabe. Elle a commencé à apprendre le français avec sa mère, à l’âge de trois ans. Elle considère le français comme l’une de ses deux langues natales.
« C’est une grande communauté, de différents pays, de différentes cultures, mais qui ont toujours un point commun entre eux : le français ». L’aspect international de l’Université d’Ottawa est l’une des raisons pour laquelle Manal a choisi d’y étudier.
« C’est le fun de voir autant d’accents et de cultures différentes ». Ce qui compte pour Manal, c’est une francophonie vaste, variée et accueillante : « Il n’y a pas de français standard. Les gens ici sont vraiment confortables avec ça et sont très ouverts ». Cette mentore fait découvrir à plusieurs la beauté qui unit la communauté de francophones et de francophiles de notre campus.