Des bourses de nouveaux chercheurs octroyées à trois étoiles montantes de la recherche

Par Université d'Ottawa

Cabinet du vice-recteur à la recherche et à l'innovation, CVRRI

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Adina Lucian-Mayer, Erin Maloney and Jean-Michel Ménard
Deux chercheuses et un chercheur de l’Université d’Ottawa bénéficieront de fonds pour constituer leurs équipes de recherche grâce au Programme de bourses de nouveaux chercheurs du gouvernement de l’Ontario.

« Cultiver l’excellence et l’innovation en recherche est plus important que jamais, car l’Ontario continue à réagir aux impacts de la COVID-19 et prépare la voie à une forte croissance économique à long terme », a affirmé Jill Dunlop, ministre des Collèges et Universités. « Grâce à ces investissements essentiels, les chercheuses et chercheurs prometteurs en début de carrière à l’Université d’Ottawa pourront créer leurs équipes de recherche et placer l’Ontario à l’avant-plan de l’innovation en soutenant le développement d’idées et de produits d’ici et en créant des emplois dans les communautés locales. » Félicitations aux lauréates et lauréats de bourses de nouveaux chercheurs! »« Cultiver l’excellence et l’innovation en recherche est plus important que jamais, car l’Ontario continue à réagir aux impacts de la COVID-19 et prépare la voie à une forte croissance économique à long terme », a affirmé Jill Dunlop, ministre des Collèges et Universités. « Grâce à ces investissements essentiels, les chercheuses et chercheurs prometteurs en début de carrière à l’Université d’Ottawa pourront créer leurs équipes de recherche et placer l’Ontario à l’avant-plan de l’innovation en soutenant le développement d’idées et de produits d’ici et en créant des emplois dans les communautés locales. » Félicitations aux lauréates et lauréats de bourses de nouveaux chercheurs! »

« L’Université d’Ottawa est fière de cette relève qui brille par son talent et sa détermination à repousser les frontières du savoir dans des sphères pertinentes pour notre avenir collectif, soutient Sylvain Charbonneau, vice-recteur à la recherche et à l’innovation. La capacité de ces personnes à s’illustrer si tôt dans leur carrière en dit long sur la diversité et la richesse de leurs contributions à venir en recherche. »

Adina Luican-Mayer (Faculté des sciences) : Les technologies quantiques laissent présager une véritable révolution en sciences physiques, en informatique, en médecine et dans bien d’autres secteurs encore. Avec l’émergence de matériaux quantiques bidimensionnels, constitués d’une seule couche d’atomes, de nouvelles percées sont aujourd’hui à portée de main. La chercheuse Adina Luican-Mayer se spécialise en physique de la matière condensée; dans ses travaux, elle cherche à comprendre et à contrôler la fonctionnalité quantique de matériaux bidimensionnels. Le laboratoire de recherche expérimentale qu’elle dirige combine des techniques de microscopie à balayage et de nanofabrication pour repousser les limites du savoir en matière quantique à l’échelle atomique. À l’aide de techniques de précision atomique, son équipe et elle s’emploieront à concevoir des dispositifs quantiques d’une grande valeur scientifique et technologique.

Erin Maloney (Faculté des sciences sociales) : L’encadrement des devoirs est généralement bénéfique pour les jeunes. Or, les parents qui appréhendent les mathématiques tendent à transmettre leur anxiété en la matière à leurs enfants, nuisant bien malgré eux à leur apprentissage. Œuvrant à la croisée de la psychologie cognitive, de la psychologie du développement et de l’éducation, la chercheuse Erin Maloney compare les différences dans l’approche pédagogique et les comportements des parents à l’heure des devoirs, et ce, en fonction de leur niveau d’anxiété en mathématiques. Son équipe et elle mettront au point des interventions pour mieux enseigner la matière et, ultimement, renforcer la confiance des enfants en leurs capacités. À l’heure où les besoins en sciences, technologie, génie et mathématiques sont plus criants que jamais, les résultats de ces recherches pourraient inciter davantage de jeunes à s’intéresser à une carrière en STIM.

Jean-Michel Ménard (Faculté des sciences) : Les systèmes quantiques seront au cœur des technologies de demain. Malgré tout, on connaît toujours peu de méthodes pour les maîtriser et tirer pleinement parti de leur potentiel. Le chercheur Jean-Michel Ménard fait appel à des techniques photoniques de pointe pour faire des gains à ce chapitre. Se fondant sur les percées déjà réalisées dans son laboratoire de spectroscopie térahertz ultrarapide, son équipe effectuera des recherches sur la manipulation de l’état quantique des solides et des systèmes moléculaires. Ses expériences sur des microéchantillons de semiconducteurs ou de composants chimiques fortement couplés à la lumière paveront la voie à de nouvelles technologies informatiques et de communication quantique, en plus de préparer des stagiaires à intégrer le dynamique marché ontarien de la recherche et du développement dans ces domaines en émergence.