« Créer des occasions de recherche internationales au sein de l’Université générera des retombées positives pour toutes les parties impliquées », a déclaré Sylvain Charbonneau, vice-recteur à la recherche de l’Université d’Ottawa. « Un programme tel que les chaires Mobilité francophone joue un rôle capital dans le rayonnement de notre établissement au-delà des frontières nationales. »
De son côté, E.-Martin Meunier, directeur du Collège des chaires de recherche sur le monde francophone, a déclaré : « L’accueil de chercheuses et chercheurs reconnus dans leurs domaines permet de cultiver l’excellence du Collège des chaires au sein de la francophonie internationale. Notre appui aux chaires Mobilité francophone contribue au maintien et au développement de notre positionnement stratégique sur la recherche en langue française. C’est formidable de les accueillir et d’en faire bénéficier l’ensemble de la communauté universitaire! »
Nouvelles et nouveaux titulaires de la chaire Mobilité francophone
Ferdulis Zita Odome Angone, de l’Université Cheikh Anta Diop (Sénégal), est une figure de proue dans le paysage sénégalais et africain de la recherche. S’étant imposée sur un nombre de sujets tels que la représentation de la femme africaine, la colonialité et les minorités structurelles dans le système universitaire francophone en Afrique subsaharienne, la chercheuse apporte une expertise et un regard original sur le féminisme africain.
Mehdi Lahlou est professeur associé à l’Université Mohammed V à Rabat, au Maroc. La chaire Mobilité francophone permettra au chercheur marocain de mettre à profit son expertise pluridisciplinaire sur les dynamiques migratoires en Afrique francophone, et leurs liens avec le développement international, les inégalités socio-économiques, les enjeux de santé et le changement climatique, dans le cadre d’un projet collaboratif avec des chercheuses et chercheurs de l’Université d’Ottawa.
Sociologue des religions, la professeure Céline Béraud exerce le rôle de directrice de recherche au Centre d’études en sciences sociales du religieux (CéSor) à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris, en France. La chaire Mobilité francophone lui permettra d’entreprendre un projet ambitieux de sociologie des religions dans l’espace francophone en collaboration avec E.-Martin Meunier, professeur d’études sociologiques et anthropologiques à l’Université d’Ottawa. Les deux professeurs analyseront de manière comparative la nature des transformations des Églises nationales en France et au Canada à la suite de « traumas » institutionnels d’ampleur.
En provenance de l’Université de Lyon, le professeur Michel Lussault se penchera sur l’urbain anthropocène. Menée en collaboration avec ses hôtes à l’École d’études sociologiques et anthropologiques de l’Université d’Ottawa, la recherche du professeur portera sur les approches de l’intelligentsia française au sujet de la question urbaine, ainsi que sur la relation de cette dernière avec la crise climatique.