Les interfaces cerveau-ordinateur et l’utilisation des données du cerveau sous l’angle de l’éthique et du droit

Salle de presse
Expertise universitaire
Faculté de droit – Section de common law
Cerveau flottant sur fond psychédélique
Milad Fakurian (Unsplash)
L’Université d’Ottawa vous invite à une conférence sur les aspects éthiques et juridiques complexes des interfaces cerveau-ordinateur.

Propriété d’Elon Musk, Neuralink est une interface cerveau-ordinateur (ICO) qui entrera bientôt en phase d’essais cliniques au Canada. Cette technologie pourrait rendre leur autonomie aux personnes ayant un handicap moteur ou un trouble de la communication.

Les ICO captent et décodent des informations sur l’activité cérébrale pour permettre aux personnes atteintes d’un handicap moteur sévère de faire bouger des objets et de communiquer. Ces interfaces peuvent également servir à des fins non médicales, notamment pour les jeux vidéo, des applications militaires et la surveillance de la vigilance des personnes qui exécutent des tâches risquées. 

Bien qu’elle ne soit pas la seule ICO, Neuralink bénéficie de la vitrine qu’offre le célèbre multimilliardaire à cette technologie de pointe transformatrice. Le Centre de recherche en droit, technologie et société de l’Université d’Ottawa organise une conférence sur les enjeux éthiques et juridiques liés à l’utilisation de ces appareils et des données cérébrales.

La professeure Jennifer Chandler, titulaire de la Chaire de recherche Bertram-Loeb sur le don d’organes et de tissus à la Faculté de droit, Section de common law, exposera les tenants et aboutissants de cette technologie complexe, qui pourrait même aider le personnel enseignant à surveiller le niveau d’attention des étudiantes et étudiants.

« Les ICO sont bidirectionnelles, c’est-à-dire qu’elles extraient des informations du cerveau, mais peuvent le stimuler en retour. Par exemple, on peut obtenir directement des informations sensorielles en stimulant la partie du cerveau qui traite ce genre d’informations, de sorte que la personne ressente la sensation en question lorsqu’un bras robotique touche à la zone correspondante », explique la professeure, précisant toutefois que la législation entourant l’utilisation de ces appareils en est encore à ses balbutiements. « La confidentialité des données cérébrales est actuellement au centre des préoccupations, et certains pays adaptent leurs lois pour la protéger explicitement. » 


DÉTAILS: The Law and Ethics of Reading the Mind from Brain Data

Les médias et les journalistes sont invités à cette conférence, qui se tiendra en anglais au pavillon Fauteux, salle 302, le mercredi 29 janvier 2025 de 11 h 30 à 12 h 50. 

Nous vous demandons de RSVP à [email protected] pour confirmer votre présence et recevoir un permis de stationnement gratuit.