« L’Université de Sudbury franchit une étape importante en annonçant ce partenariat qui servira à répondre aux aspirations des francophones et des francophiles par des programmes universitaires en forte demande dans le marché du travail », a soutenu Serge Miville, recteur et vice-chancelier de l’Université de Sudbury. « Le protocole aura également comme résultat l’optimisation des ressources et des expertises des deux établissements pour offrir une programmation unique dans le Nord-Est de l’Ontario et maximiser l’impact des investissements au profit des étudiantes et des étudiants. C’est une approche novatrice qui sert de modèle pour réaliser des économies d’échelle et augmenter la viabilité du secteur partout en Ontario français. »
« Depuis plus de 175 ans, l’empreinte de l’Université d’Ottawa s’étend sur l’ensemble de l’Ontario et de sa francophonie. Afin de répondre aux besoins et aux aspirations des jeunes Franco-Ontariens et Franco-Ontariennes, nous continuons à élargir notre offre de formation afin d’appuyer leurs contributions à l’essor et à la vitalité de nos communautés, » a déclaré Jacques Frémont, recteur et vice-chancelier de l’Université d’Ottawa. « Dans l’esprit de la collaboration entre établissements francophones que préconise le Groupe d’experts visant à assurer la viabilité financière à long terme du secteur de l’éducation postsecondaire et à favoriser la réussite des étudiantes et étudiants, nous nous réjouissons de cette occasion de travailler avec l’Université de Sudbury dans le Moyen-Nord de l’Ontario pour répondre aux priorités du marché de travail de cette région qui est un moteur de la francophonie ontarienne. »
« Depuis plus de 175 ans, l’empreinte de l’Université d’Ottawa s’étend sur l’ensemble de l’Ontario et de sa francophonie »
Jacques Frémont
— Recteur et vice-chancelier de l’Université d’Ottawa
« Ce protocole est prometteur et l’AFO croit qu’il est un outil qui contribuera à la modernisation de la programmation universitaire en langue française dans la région du Grand Sudbury. Nous encourageons à ce que nos institutions aillent de l’avant avec des partenariats de la sorte afin de rendre les programmes en français le plus accessible que possible dans l’ensemble de la province. Ainsi, notre jeunesse et les francophones et francophiles en formation continue pourront aspirer à des études postsecondaires en français près de chez soi. Nous souhaitons que les gouvernements soient au rendez-vous quand les institutions seront prêtes à leur déposer ce projet », a dit le directeur général de l’AFO, Peter Hominuk.
Les institutions vont confirmer prochainement les programmes qui feront l’objet de l’entente. Cette étape est déterminante dans le cheminement de l’Université de Sudbury pour rétablir sa conformité en vertu de sa désignation sous la Loi sur les services en français.