« Les niveaux déjà élevés d’utilisation des écrans et de sédentarité que nous avions observés chez les enfants et les jeunes ont grimpé davantage pendant la pandémie. Il est important que les parents se sentent aptes à limiter le temps que leurs enfants consacrent aux écrans et à les encourager à passer plus de temps dehors », commente Mark Tremblay, professeur titulaire en pédiatrie à la Faculté de médecine et chercheur principal à l’Institut de recherche du CHEO.
Mark Tremblay, Michelle Guerrero et Leigh Vander ont utilisé les données tirées d’un sondage en ligne mené auprès d’un échantillon représentatif de plus de 1 100 parents au Canada dans le but d’établir les profils de risque chez les enfants (5 à 11 ans) et les jeunes (12 à 17 ans) qui ne suivaient pas, six mois après le début de la pandémie, les directives pour être en santé portant sur l’activité physique, le temps d’écran et le sommeil. Leurs résultats montrent que seulement 3,8 % respectaient toutes les recommandations liées au mouvement; 16,2 % suivaient les recommandations en matière d’activité physique, 27 % appliquaient les recommandations liées au temps d’écran et 63,8 % respectaient les recommandations sur le sommeil. Si les conséquences de la pandémie ont touché les enfants et les jeunes de différentes manières, les résultats mettent néanmoins en lumière deux facteurs importants pouvant aider ces populations à suivre les recommandations en matière de mouvement en période de restrictions sanitaires : l’importance de la capacité parentale perçue à limiter l’utilisation des écrans et le temps de jeu à l’extérieur.