10 DÉCEMBRE 2021 - Faire avancer les droits de la personne en tant que rapporteur spécial de l'ONU : Réflexions de trois Canadiens

Alors que nous célébrons le 73^e anniversaire de l'adoption par les Nations unies de la Déclaration universelle des droits de l'homme, il est indéniable que le monde reste confronté à des défis considérables en matière de droits de la personne. Au milieu de cette agitation, les experts indépendants du système des droits de l'homme des Nations unies jouent un rôle essentiel. Les communautés de première ligne, les défenseurs des droits de la personne, les groupes de la société civile et les gouvernements se tournent vers les procédures spéciales du Conseil des droits de l'homme de l'ONU - que l'ancien secrétaire général de l'ONU Kofi Annan a décrit comme le « joyau de la couronne » du système des droits de la personne de l'ONU - pour mettre en lumière et documenter les violations, et pour proposer des réformes visant à renforcer la protection des droits de la personne.

Au fil des ans, un certain nombre de Canadiens ont assumé ce rôle de leader en tant que rapporteurs spéciaux ou membres de groupes de travail au sein du système des procédures spéciales. À l'occasion de la Journée international des droits de l'homme 2021, trois rapporteurs spéciaux actuels ou anciens, dont les mandats couvrent le territoire palestinien occupé, le droit à un logement adéquat et les droits des migrants, partageront leurs expériences lors d'une discussion animée par Alex Neve, professionnel en résidence à l'École supérieure d'affaires publiques et internationales de l'Université d'Ottawa. Leilani Farha, désormais directrice exécutive de The Shift, et les professeurs Michael Lynk et François Crépeau, réfléchiront à l'importance des procédures spéciales, aux hauts et aux bas auxquels ils ont été confrontés, et à ce que cela représente pour un Canadien d'assumer ce rôle.