91e Congrès annuel de l’Acfas

Le congrès a offert des réflexions sur le contexte de la recherche en français, abordant l’avenir des universités, l’évaluation de l’excellence en recherche, les publications scientifiques en français, la diplomatie scientifique et la place des femmes francophones dans le milieu scientifique.

Les colloques et les communications libres ont suscités des discussions enrichissantes, explorant divers domaines tels que l’intelligence artificielle, la nutrition, les communautés francophones minoritaires, la santé, les questions de genre, les innovations pédagogiques, les dynamiques migratoires et les enjeux environnementaux de l’éducation autochtone.

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Une conversation éclairante avec Martine Lagacé, vice-rectrice associée, promotion et développement de la recherche, et l’honorable Michelle O’Bonsawin, juge de la Cour suprême du Canada et présidente d’honneur du 91^e Congrès de l’Acfas. Elle a discuté de son parcours professionnel, sa passion pour la recherche en santé mentale et l’état de la psychiatrie légale au Canada.

Pendant ce moment enrichissant de rencontre et de réseautage, le petit-déjeuner a offert une plateforme vibrante pour discuter des colloques de la semaine. Ces derniers ont exploré avec passion les enjeux des communautés francophones en situation minoritaire et, plus largement, la contribution inestimable de la recherche à l’épanouissement de la francophonie canadienne.

Une table ronde animée par Virginie Hotte-Dupuis de la Fondation L’Oréal, réunissant quatre femmes scientifiques francophones de tous milieux. Venant d’horizons différents tant en matière d’intérêts de recherche que d’expériences de formation et stades de carrière, ces panélistes ont partagé les défis auxquels elles ont été confrontées et les opportunités qui leur ont été offertes en tant que femmes et francophones, deux groupes minoritaires dans le domaine scientifique.  

Parmi les points forts de la conversation, on retiendra les défis que représente le fait de travailler dans une langue minoritaire à l’échelle nationale et internationale, la surcharge administrative, la gestion des émotions lors de débats scientifiques houleux, et la conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale.