Notre vision pour cette conférence est née d’inquiétudes quant au manque de données canadiennes sur l’utilisation d’Internet, les préférences et les niveaux de confort. Nous avons appris que cette préoccupation était déplacée. Certaines données existent, mais elles sont cloisonnées et inaccessibles à la plupart des chercheurs en raison d’obstacles institutionnels et communicationnels. Malgré ce manque de données cohérentes, nos gouvernements motivés et actifs, à tous les niveaux, les groupes de la société civile et les acteurs du secteur privé travaillent afin d’élaborer de nouveaux outils et de nouvelles pratiques. Outre les chercheurs universitaires et des groupes de réflexion dans tout le pays, des groupes de la société civile et des gouvernements se sont engagés à trouver des solutions aux différents problèmes et à développer politiques publiques solides qui répondent aux besoins des Canadiens et du Canada.
Pourtant, il était grand temps que notre communauté se réunisse pour réfléchir et poser des questions comme : Quelles recherches et quelles méthodes d’enquête ont le mieux réussi à créer des changements positifs ? Que devons-nous savoir au sujet des Canadiens pour encourager l’utilisation de nouveaux outils numériques, des médias sociaux jusqu’aux services gouvernementaux numériques ? Quels aspects de la vie numérique oublions-nous dans notre travail ? Comment pouvons-nous, en tant qu’universitaires, décideurs publics ou membres de la société civile, travailler ensemble pour créer des politiques numériques plus fortes au Canada ?
En utilisant ces questions comme tremplin, les participants de Canada connecté ont plongé profondément dans ce que nous connaissons et ce que nous ne connaissons pas sur l’utilisation, le confort et les besoins d’Internet au Canada. Au cours de Canada connecté, nous avons entendu de nombreuses suggestions pour élargir la recherche dans ce domaine, que nous présentons dans ce rapport.
Il convient néanmoins de ne pas oublier ce que nous n’avons pu discuter lors de la conférence. Notre processus de sélection a été conçu pour encourager une représentation diversifiée de personnes provenant de partout au Canada et travaillant dans une variété d’organisations, de postes et de milieux. Nous avons cherché à réduire les obstacles liés à la participation en offrant un financement pour les frais de déplacement. Malgré nos efforts pour faire entendre une diversité de voix, nous avons significativement manqué de représentation des peuples autochtones et des minorités visibles — et les personnes de l’Ontario étaient surreprésentées. Dès lors, nous reconnaissons que ces conclusions sont limitées et qu’elles ne tiennent pas compte de l’ensemble des perspectives possibles. Nous avons hâte d’avoir d’autres occasions de nouer des liens avec divers groupes tout en continuant de collaborer avec vous dans le cadre de ce projet.
Le rapport est aussi disponible en anglais.