Membre fondateur du Centre de recherche en droit, technologie et société de l’Université d’Ottawa, Ian s’est joint à la Section de common law de la Faculté de droit en 2000 et a été nommé titulaire de la Chaire de recherche du Canada en éthique, droit et technologie en 2001. Ian a attiré l’attention sur la nécessité d’examiner les implications juridiques et éthiques de la technologie des années avant que ces problèmes ne deviennent des préoccupations sociétales majeures. Sa carrière impressionnante couvrait une myriade de défis juridiques et politiques, y compris les robots et le droit, l’intelligence artificielle, la confidentialité, la surveillance, la sécurité, la gestion des droits numériques, les algorithmes, les contrats électroniques, les droits de la personne et l’amélioration humaine. Comme toujours, il apportait une perspective multidisciplinaire unique en puisant dans son affiliation dans quatre domaines: droit, médecine, philosophie et sciences de l’information.
Ian était un pédagogue hors pair, un chercheur de classe mondiale, un collègue dévoué, un ami et un mentor généreux. Il a été largement reconnu comme un talent remarquable, dont l’influence sur les étudiant(e)s, les professeur(e)s et son domaine se fera sentir pendant des décennies. En classe, il invitait les élèves à penser différemment et il s’efforçait de faire ressortir le meilleur de chacun. À l’Université d’Ottawa, il était un bâtisseur exceptionnel, jouant le rôle principal dans la création du programme de maîtrise en droit et technologie, le cours international Techno-Rico et ID Trail, l’un des premiers projets de recherche multidisciplinaire de plusieurs millions de dollars axés sur l’identité en ligne. En matière de politiques publiques, ses travaux ont été cités par la Cour suprême du Canada, au sein de la Chambre des communes et du Sénat, ainsi que dans de nombreux rapports gouvernementaux.
La générosité, la chaleur et la bonne humeur de Ian ont touché la vie de milliers de personnes. Qu’il s’agisse de commissaires à la protection de la vie privée ou d’étudiant(e)s en droit de première année, il prenait le temps de rencontrer pour tout le monde, offrant des encouragements, des idées et partageant une conviction profonde que chacun avait la possibilité et la responsabilité de contribuer à façonner notre avenir numérique collectif.