Les progrès en cours dans le domaine de l’IA et de l’apprentissage machine sont censés transformer notre monde à une échelle qui dépasse les précédentes révolutions industrielles. L’IA ne se contentera pas d’assister et de faire partie intégrante de l’équipe chargée de la prise de décision médicale, mais elle pourra également se substituer aux soignants humains, aux prestataires de services médicaux, aux diagnostiqueurs et aux décideurs experts. Les régimes juridiques et réglementaires actuels – protégeant la sécurité des patients, la vie privée et d’autres valeurs – ont été élaborés pour une ère de la médecine qui sera éclipsée. Pour que les technologies de santé fondées sur l’IA puissent offrir des avantages optimaux et équitables en matière de soins de santé à tous les Canadiens, nous devons déterminer de façon proactive comment faire en sorte que notre gouvernance réglementaire soit à la hauteur des avantages et des défis qui émergent des nouvelles technologies. Nous examinons les principales questions juridiques qui émergent lorsque nous envisageons l’adoption appropriée de l’IA et de l’apprentissage automatique dans les systèmes de santé.
La recherche se concentre principalement sur la réglementation des dispositifs médicaux afin d’assurer la sécurité et la qualité de l’IA lorsqu’elle est mise en œuvre dans notre système de soins de santé. Notre objectif est d’aider les régulateurs canadiens à permettre l’infusion rapide de l’IA et de l’apprentissage automatique dans les systèmes de soins de santé, afin de donner plus de pouvoir aux patients et à leurs fournisseurs de soins de santé, tout en garantissant une réglementation appropriée en matière de qualité, de sécurité et de confidentialité.
Lancé dans le cadre du projet du Forum Alex-Trebek pour le dialogue sur l’IA pour des humains et des environnements sains, cet axe de recherche est co-géré par le Centre de recherche en droit, technologie et société, le Centre en droit, politiques et éthique de la santé et par l’Institut de recherche sur la science, la société et la politique publique. Le programme de recherche est intégré avec le projet « Machine M.D. » financé par les Instituts de recherche en santé du Canada.