Le Centre de recherche en droit, technologie et société est ravi d'annoncer que le Centre de recherche pour le développement international (CRDI) a octroyé près de 2 millions de dollars au Open African Innovation Research Network (OpenAIR) afin de combler un déficit fondamental dans la manière dont l'innovation est réglementée.
Parmi les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies figure la nécessité d'"assurer une vie saine et de promouvoir le bien-être de tous à tout âge". Un nouveau projet de Open African Innovation Research Network (Open AIR) vise à répondre à cet objectif et à d'autres en améliorant les systèmes de réglementation mondiaux afin de garantir que les avantages des innovations dans le domaine des soins de santé, mais aussi de la gouvernance des données, de la sécurité alimentaire et des technologies vertes, soient répartis plus équitablement dans le monde entier.
Comme la pandémie de COVID-19 nous l'a montré très clairement, les systèmes de réglementation internationaux, y compris les lois et les politiques en matière de propriété intellectuelle, ont eu un impact considérable sur la capacité des pays à faible revenu à atteindre les objectifs de développement. Alors que ces pays ont été marginalisés dans la plupart des recherches et des discours politiques, le travail continu d'Open AIR en Afrique a prouvé qu'il y a beaucoup à apprendre de ces régions sur la façon d'aborder et de réglementer l'innovation. À partir de ces enseignements, Open AIR conçoit des modèles inédits de mesure et d’évaluation des modes d’innovation, en vue de mettre en place des cadres politiques et juridiques plus propices au développement durable et inclusif. Ces modèles apportent au Canada et au reste du monde d'importantes perspectives et pratiques africaines.
Le nouveau projet d'Open AIR mettra en œuvre un nouveau programme de recherche sur la réglementation de l'innovation. L'amélioration des systèmes de réglementation permettra d'éliminer les obstacles qui entravent l'innovation dans les pays à faible revenu et, en fin de compte, de trouver des solutions à un large éventail de défis mondiaux. Le projet se concentrera particulièrement, mais pas exclusivement, à la Zone de libre-échange continentale africaine, une nouvelle union économique regroupant 55 pays comptant une population de 1,3 milliard de personnes et un PIB combiné de 3,4 billions de dollars américains.
L'Open AIR vise à tirer parti de ses succès antérieurs en mobilisant une communauté de pratique internationale qui œuvrent en faveur d'une réglementation plus inclusive et durable en matière d'innovation. En semant ses idées et ses modèles dans le monde entier, Open AIR accroît la diversité des voix incluses dans ces débats mondiaux, tout en donnant naissance à un "réseau de réseaux" qui poursuivent et développent la vision d'un monde où les bénéfices de la connaissance et de l'innovation sont distribués de manière équitable et inclusive. Grâce à l’action concrète et à la recherche participative, Open AIR ne se contente pas d'habiliter une nouvelle génération de chercheur(e)s, mais vise à donner aux parties prenantes les connaissances et les outils dont elles ont besoin pour faire avancer et amplifier les changements dans la vie des gens.
Ce nouveau projet est dirigé par l'équipe de direction d'Open AIR, qui comprend les professeurs Jeremy de Beer et Chidi Oguamanam, chercheurs réguliers. Les professeurs Jeremy de Beer et Tobias Schonwetter, de University of Cape Town, sont les co-responsables de cette subvention.
Le Centre de recherche pour le développement international finance la recherche et l'innovation dans et aux côtés des régions en développement, en investissant dans la recherche de haute qualité qui vise à créer un monde plus durable et plus inclusif.
Félicitations à OpenAIR !