Sarit K. Mizrahi est candidate au doctorat en droit au Centre de recherche en droit, technologie et société de l’Université d’Ottawa, sous la direction des professeurs Jeremy de Beer et Michael Geist.
Les recherches de Sarit K. Mizrahi explorent les collaborations littéraires, musicales et artistiques entre l'homme et l'intelligence artificielle au regard des règles sur le droit d'auteur, notamment en ce qui concerne leur impact potentiel sur la liberté de création, la prolifération des connaissances et le développement continu de la diversité culturelle. Ses recherches sont soutenues par une Bourse Joseph-Armand Bombardier du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada par le biais d'une, ainsi que par une bourse d’excellence de l'Université d'Ottawa.
Avant de poursuivre son doctorat, Sarit K. Mizrahi a obtenu un LL.B., un JD et un LL.M. en droit des technologies à l'Université de Montréal. Son mémoire de maîtrise a analysé les implications juridiques de la publicité en ligne au regard du droit de la vie privée, de la concurrence, des marques et de la protection des consommateurs. Elle a reçu le prix Henri Capitant pour le meilleur mémoire de maîtrise en 2014, à la suite de quoi son travail a été publié sous forme de monographie par les Éditions Yvon Blais.
Depuis, Sarit K. Mizrahi a publié un certain nombre d'articles dans des revues à comité de lecture qui examinent des sujets liés au droit de la technologie. Parmi eux, un article qui envisage la capacité de l'atteinte à la vie privée de l'Ontario à traiter certains risques associés à l'Internet des objets. Un autre article évalue la mesure dans laquelle les lois canadiennes et américaines protègent la vie privée des utilisateurs innocents de l'informatique en nuage au cours d'enquêtes criminelles menées dans des environnements en nuage. Sa dernière contribution, à paraître en 2020, examine si la protection des droits d'auteur est justifiée pour les contenus entièrement générés par des machines.
Sarit K. Mizrahi a participé à plusieurs projets de recherche axés sur l'intersection entre le droit et la technologie. En tant que chercheure au Laboratoire de cyberjustice, elle a contribué à l'élaboration d'une étude pour le Gouvernement du Québec sur les implications juridiques de leur migration vers le nuage. Elle a également travaillé comme chercheure à la Chaire L.R. Wilson en droit des technologies de l'information et du commerce électronique, où elle s'est penchée sur les risques juridiques liés à l'adoption par la Ville de Québec d'un système d'identité électronique pour ses citoyens. Plus récemment, elle a rejoint la Chaire Abeona-ENS-Obvia sur l'IA et la justice sociale, où elle effectue des recherches en matière de politiques publiques centrées sur l'intelligence artificielle et la justice sociale.