Katie Szilagyi est chercheure associée au Centre de recherche en droit, technologie et société de l’Université d’Ottawa et professeure adjointe à Robson Hall, University of Manitoba.
S'appuyant sur sa formation d'ingénieure et de juriste, la professeure Katie Szilagyi étudie l'intersection périlleuse de l'intelligence artificielle, de la démocratie et du droit. Sa recherche doctorale financée par le CRSH est axée sur l'érosion potentielle de l'institution démocratique de la primauté du droit en raison des algorithmes d'apprentissage automatique, de l'analyse prédictive et du fait que tout le monde passe son temps à regarder son téléphone intelligent. Elle a publié et fait des présentations sur les impacts transformateurs de la technologie de la chaine de blocs sur le paysage juridique et sur les implications en droit international humanitaire des systèmes d'armes autonomes sur le champ de bataille.
La professeure Szilagyi est titulaire d'un baccalauréat en génie des biosystèmes de University of Manitoba, d’un JD de l’Université d’Ottawa avec des spécialisations conjointes en droit international, et en droit et en technologie, et d'une maîtrise en droit et en technologie de University of Tel-Aviv. Après avoir obtenu son JD, elle a été auxiliaire à la Cour d'appel fédérale auprès des juges Marc Nadon et Wyman W. Webb. Par la suite, elle a travaillé quelques années comme avocate plaidante en droit commercial dans un grand cabinet d'avocats de Toronto et a voyagé pendant quelques années dans le monde entier en solo. Passionnée par les procès fictifs durant son passage à la Faculté de droit, elle entraîne aujourd'hui des étudiant(e)s de l'Université d'Ottawa dans le cadre du programme de plaidoirie en propriété intellectuelle. En 2019, elle a été Global Fellow de l'Institute of Technology & Society of Rio de Janeiro.
Depuis le 1er juillet 2021, la professeure Szilagyi est professeure adjointe (en voie de permanence) à Robson Hall, University of Manitoba.
La professeure Szilagyi parle le hongrois, l'anglais, le français, et un peu d'espagnol et d'hébreu. Elle espère former les prochaines générations de robots et d'avocats à être des gardiens de la démocratie aimables, bienveillants et responsables.