Kristen Thomasen
Kristen Thomasen
Chercheure associée
Professeure agrégée, Faculté de droit, University of Windsor
Chaire principale de droit, robotique et société, University of Windsor

Candidate au doctorat (droit) (2014-2022)



Kristen Thomasen est chercheure associée au Centre de recherche en droit, technologie et société de l’Université d’Ottawa et professeure agrégée et titulaire se la chaire senior en droit, robotique et société à la Faculté de droit de l’University of Windsor.

Le programme de recherche de la professeure Thomasen se concentre largement sur une analyse critique des implications juridiques, sociales etéthiques des technologies robotiques et automatisées. Elle s'intéresseparticulièrement au rôle quejouent le droit et la réglementation dans la manièredont les technologies automatiséesfaçonnent les espaces publics et l'information. Elle donne des courssur le droit, la robotique et la société et sur le droit de la responsabilitécivile

La professeure Thomasen a également été professeure adjointe à la Peter A. Allard School of Law de l'UBC (2021-2024) et auparavant professeure adjointe en droit, robotique et société à la faculté de droit de l'Université de Windsor (2017-2020). Elle a occupé le premier poste de professeur de droit en Amérique du Nord, spécifiquement dans le domaine du droit et de la robotique.

La professeure Thomasen a obtenu son JD et son doctorat à l'Université d'Ottawa. Tout au long de ses études, elle a été un membre actif du Centre de recherche en droit, technologie et société. Son stage Technoship de première année en droit avec le professeur Ian Kerr a façonné la trajectoire de sa future carrière juridique. Elle a réalisé son doctorat sous la direction et la supervision des professeurs Ian Kerr, Jennifer Chandler, Teresa Scassa (superviseurs), Jane Bailey et Carlisle Adams (conseillers). Sa recherche, financée par une bourse Joseph-Armand Bombardier du CRSH, a permis d'articuler une théorie des atteintes à la vie privée dans l'espace public afin de soutenir la reconnaissance des violations de la vie privée dans l'espace public dans le droit de la responsabilité délictuelle de la common law canadienne. Sa thèse s'appuie sur les théories de la protection de la vie privée, du féminisme et de la géographie juridique pour critiquer l'histoire et la structure actuelle des délits civils canadiens en matière de protection de la vie privée. Elle appelle à une réforme juridique, en particulier à la lumière de la croissance de la surveillance interpersonnelle automatisée. 

Avant de commencer son doctorat, la professeure Thomasen a été auxiliaire à la Cour suprême du Canada (2013-2014) et à la Cour du Banc de la Reine de l'Alberta (2012-2013). Elle est membre de la Law Society of Alberta.