Projets et initiatives
Ce projet multidisciplinaire favorisera le dialogue entre les chercheurs et chercheuses universitaires, les gouvernements, les groupes d’intérêt et le grand public sur des questions urgentes de politiques publiques liées à l’eau. Le but est d’utiliser l’eau comme angle d’analyse pour relever les problèmes causés par les changements climatiques et leurs ramifications, et pour formuler des recommandations applicables à l’échelle internationale, nationale, provinciale et municipale.
Les politiques actuelles de gestion, de préservation et de réglementation de l’eau au Canada seront examinées. De plus, les chercheurs et chercheuses cerneront les problèmes importants causés par les changements climatiques et présenteront des recommandations connexes aux décideurs politiques.
Le projet vise à favoriser le dialogue et à contribuer à la protection des ressources hydriques et à la mise en place de démocraties inclusives et durables.
Chercheurs Principaux:
Marie France Fortin (Chercheure principale, Centre de droit public)
Eric Champagne (Co-chercheur, Centre d’études en gouvernance)
Thomas Burelli (Co-chercheur, Centre du droit de l'environnement et de la durabilité mondiale )
Instituts partenaires :
Centre de droit public (Vanessa MacDonnell, Marie-France Fortin - Chercheuse Principale, Membre du conseil d'administration – Centre de droit public)
Centre du droit de l’environnement et de la durabilité mondiale (Heather McLeod-Kilmurray, Thomas Burelli)
Centre d’études en gouvernance (Eric Champagne, Ph.D.)
Universitaires affiliés au projet :
David Robitaille (fédéralisme, droits et libertés)
Aimée Craft (droit des peuples autochtones et droit de l’eau)
Sophie Thériault (droit de l’environnement et droit des peuples autochtones)
Jamie Benidickson (droit de l’eau)
Sarah Berger Richardson (agroalimentaire et agriculture)
Alexandre Lillo (droit de l’eau)
André Lecours (fédéralisme, politique canadienne)
Nathalie Chalifour (développement durable)
Heather McLeod-Kilmurray (droit de l’environnement et changements climatiques)
Thomas Burelli (droit international de l’environnement, ressources naturelles)
Éric Champagne (structures politiques et administratives, gestion des organisations)
Sylvie Paquerot (politique de l’eau, développement durable, ressources vitales et droits de la personne)
Anne Mévellec (politique urbaine, mise en œuvre des politiques publiques, gouvernance locale)
Jennifer Wallner (fédéralisme, politique provinciale comparée, relations intergouvernementales)
Stagiaires postdoctoraux :
Alexandre Lillo est chercheur postdoctoral au Centre de droit public et titulaire de la bourse Alex-Trebek pour son projet sur le droit et la gouvernance de l’eau. Son projet de recherche s’intéresse principalement aux mécanismes juridiques de gouvernance de l’eau au Canada, à la façon dont ils pourraient faire l’objet d’une adaptation continue et dynamique, ainsi qu’aux questions de représentativité des acteurs de l’eau.
Lauren Touchant, Ph.D. (administration publique) École d’études politiques de la Faculté des sciences sociales de l’Université d’Ottawa – Elle est actuellement chercheure postdoctorale au Centre du droit de l’environnement et de la durabilité mondiale et au Centre d’études en gouvernance, et est titulaire de la bourse Alex-Trebek.
Chercheur affiliés :
Roxanne Guérard (Chercheure affiliée au Centre de droit public)
Cristina D’Alessandro (Chercheure affiliée au Centre d’études en gouvernance)
Chercheur étudiants :
Simon St-Onge, doctorant, Faculté de droit
Loriel Koudoha, Candidate au master en économie
Florence Robert, Étudiant en droit
Stéphanie Ouellet, Étudiante en administration publique
Yasmine Benjelloun, Candidate au master en sociologie
Coordonnatrice, Centre d’études en gouvernance : Anna Bogic
Responsable de la communication numérique : Mahyar Sherafat Naseri
External website: www.forumh2ouottawa.ca
Le programme de stage de formation et de recherche en gouvernance universitaire a comme objectif principal de former des hauts gestionnaires des universités dans les pays en développement à l’instauration de saines pratiques de gestion et de gouvernance dans le champ de la gouvernance universitaire.
Ce programme est offert par le Centre d’études en gouvernance de l’Université d’Ottawa en collaboration avec le Programme canadien de bourses de la Francophonie (PCBF) du Bureau Canadien de l’Éducation Internationale (BCEI) et l’Institut de la Francophonie pour la Gouvernance universitaire (IFGU) de l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et avec l’appui financier d’Affaires mondiales Canada. Le programme comprend deux volet, un volet formation et un volet recherche action.
LE VOLET FORMATION :
Le cours se structure autour de 10 modules présentés sous forme de télé-enseignement avec l’appui du campus numériques de l'espace universitaire francophone (CNEUF) géré par l’Institut de la Francophonie pour la Gouvernance universitaire de l’AUF. Les cours à distance (les wébinaires en direct) ont lieu une fois chaque 2 semaines en moyenne et se répartissent sur une durée de 3 heures par séance interactive.
Les personnes ressources mobilisées dans ce programme proviennent de l’Université d’Ottawa avec l’appui des experts de l’IFGU qui est un des partenaires principaux du programme de formation. Cette formation associe plusieurs méthodes et environnements de travail à savoir les prérequis des participants, l’apport théorique des enseignements et le partage d’expérience avec les intervenants canadiens et internationaux. Les thématiques couvertes par ce programme sont :
- Introduction à la gouvernance en milieu universitaire
- Leadership, participation et planification stratégique universitaire
- Gestion et mesure de la performance universitaire
- Gouvernance des ressources humaines en milieu universitaire
- Gouvernance budgétaire et financière en milieu universitaire mobilisation des connaissances
- Gouvernance de la recherche universitaire et mobilisation des connaissances
- Gouvernance de l’internationalisation universitaire
- L’impact des technologies numériques sur la gouvernance universitaire
- Gouvernance de la Francophonie universitaire
- Gouvernance universitaire en temps de crise
Prospectus : Programme de formation en gouvernance universitaire
Le Centre d’études en gouvernance de l’Université d’Ottawa en collaboration avec le Programme canadien de bourses de la Francophonie accueille en 2020-2021 huit stagiaires provenant de quatre pays africains dans le cadre d’un programme de formation et de recherche appliquée en gouvernance universitaire. Ce programme de stage vise à renforcer les capacités des cadres à haut-potentiel des universités africaines. Les pays ayant participé à ce programme de stage sont : le Burkina Faso, le Madagascar, le Maroc et la Mauritanie.
Le Centre est très heureux d'accueillir virtuellement les stagiaires suivant.e.s pour l'année 2020-2021 :
Le Centre d’études en gouvernance de l’Université d’Ottawa en collaboration avec le Programme canadien de bourses de la Francophonie a accueilli en 2019-2020 neuf stagiaires provenant de quatre pays africains et d’un pays asiatique dans le cadre d’un programme de formation et de recherche appliquée en gouvernance universitaire. Ce programme de stage vise à renforcer les capacités des cadres à haut-potentiel des universités africaines. Les pays ayant participé à ce programme de stage sont : le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo, le Sénégal et le Vietnam.
VOLET RECHERCHE :
1. Recherche action
Le second volet du programme est un stage de recherche-action d’une durée de trois à six mois en présentiel à l’Université d’Ottawa. Ce volet du programme vise à permettre aux cadres universitaires bénéficiaires d’une bourse du Programme canadien de bourses de la Francophonie de prendre un temps de réflexion sur les pratiques de gouvernances universitaires dans leurs propres institutions et d’élaborer un plan d’action afin d’améliorer un champ prédéfini de la gouvernance. Chacun-e des boursier-ière-s doit identifier une problématique particulière avant même d’entreprendre son programme. Les plans de travail sont donc individualisés.
La supervision académique le mentorat professionnel seront deux aspects fondamentaux de cette initiative. Dès leur arrivée à l’Université d’Ottawa, les boursier-ière-s sont encadrés par un superviseur académique et un mentor. Les superviseurs académiques sont recrutés parmi les professeurs en administration publique de l’École d’études politique de l’Université d’Ottawa. Le rôle des superviseurs est d’encadrer les travaux individuels des boursier-ière-s et notamment l’élaboration de leurs plans d’action et de les guider vers les ressources pertinentes de l’Université d’Ottawa. Le mentor professionnel accompagne et conseille le stagiaire dans son développement professionnel tout en le conseillant sur l’élaboration du plan d’action afin de favoriser l’atteinte de ses objectifs. Cela peut prendre parfois la forme d’un mini stage d’une journée ou deux dans un des services de l’université.
Une fois le stage complété, les stagiaires doivent par la suite mettre en œuvre en tout ou en partie le plan d’action développé pendant leurs séjours à l’Université d’Ottawa. L’IFGU et le PCBF contribuent à l’appui des stagiaires en offrant des opportunités de coaching personnalisé afin d’offrir aux boursier-ière-s un accompagnement rtechnique et motivationnel. Pendant la période de mise en œuvre, il est aussi prévu que les boursier-ière-s soient réunis lors de séances virtuelles afin d’échanger sur leurs défis, enjeux et leurs succès.
2. Projet de gouvernance universitaire en temps de crise
Le Centre d'études en gouvernance (CeG) de l'Université d'Ottawa participe activement à la mise en œuvre du plan spécial pandémie COVID-19 de l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)
Dans le cadre de ce plan, le CeG travaille en étroite collaboration avec l'Institut de la Francophonie pour la Gouvernance Universitaire (IFGU) pour développer une série de vidéos sur le thème de "la gouvernance universitaire en temps de crise". Cette série de vidéos vise à mobiliser des témoignages de hauts responsables d'institutions universitaires à travers le monde afin de mettre en lumière les différentes expériences francophones afin de les partager, tout en élucidant les mécanismes qui permettent d'anticiper et de gérer les risques, les crises et les sorties de crise, dans le contexte de la crise sanitaire du COVID 19. La CeG contribue à la production et à la direction scientifique de la série. Tous les témoignages de la série se trouvent sur le site de l'IFGU : https://ifgu.auf.org/ifgu-covid-19/.
Le Centre d’études en gouvernance a collaboré au Webinaire «Piloter l’Université en temps de crise» (L’intégralité de la vidéo ci-dessous) dans le cadre du focus 1 «Transformer l’Université en temps de crise » du nouveau cycle de webinaires «l’actualité des réseaux francophones» organisé par l’AUF en partenariat avec le média The Conversation, 16 mars 2021;
Le CeG a également publié un document de recherche sur les implications de la pandémie de COVID-19 sur l'organisation et la gouvernance des universités par Eric champagne et Aracelly Denise Granja. Ce document traite des effets de la pandémie COVID-19 sur le fonctionnement des universités et anticipe les effets à long terme de la pandémie COVID-19 sur l'organisation et la gouvernance des universités. Le document est disponible ici : https://ruor.uottawa.ca/handle/10393/42823
Collaboration au Symposium virtuel du Bureau Canadien de l’éducation internationale, 2020: https://youtu.be/XiL5RYPlRlU
3. Les modes de gouvernance des universités de petites tailles
Le Centre d’études en gouvernance collabore avec l’Université de l’Ontario Français sur un projet de recherche portant sur les modes de gouvernance des universités de petites tailles au Canada et ailleurs dans le monde. C’est-à-dire des universités qui ont des effectifs étudiants de 5000 ou moins selon notre définition. Dans le cadre de ce projet de recherche nous nous interrogeons sur le rôle et la mission des université de petites tailles et comment celles-ci déploient des stratégies pour prendre et maintenir leur place dans le paysage institutionnel universitaire.
De nombreuses universités de petite taille ont revu leurs stratégies pour qu’elles soient davantage à l’écoute de leurs milieux et en mesure de répondre aux besoins de leurs publics cibles. Certaines ont des vocations spécialisées occupant des niches particulières en arts et design, en génie et sciences ou en gestion. D’autres ont des vocations territoriales et afin de répondre à des besoins régionaux spécifiques ou à desservir des communautés particulières comme c’est le cas notamment au Canada notamment auprès des minorités linguistiques francophones. Les universités de petites tailles sont particulièrement bien placées pour jouer un tel rôle. Elles sont potentiellement plus agiles en raison d’une gouvernance moins lourde et rigide et plus en mesure de répondre aux besoins de formation du moment. Dans cette ce projet de recherche, nous souhaitons jeter un regard sur les universités de petites tailles à partir de leurs efforts de se doter d’une gouvernance plus agile et moins bureaucratique, pour en tirer des leçons dans le contexte de la transformation en cours des rôles et des missions des universités. Quels modèles de gouvernance s’offrent aux universités de petites tailles? Comment ces modèles changent selon les époques? Quels sont les principes de gouvernance qui guident les universités de petites tailles par rapport aux universités de plus grande taille? Quelles sont leurs chances de succès et de survie?
Ce travail de recherche nature exploratoire vise à dresser un premier bilan des modèles de gouvernance dans les petites universités au sein de la francophonie de façon plus particulière, en vue d’études de cas plus approfondies à venir dans une prochaine étape de ce projet de recherche. L’équipe de recherche se compose du professeur Eric Champagne et de Jude Nunzia étudiant de doctorat en administration de l’Université d’Ottawa ainsi que des professeurs Linda Cardinal, Pierre Ouellette et Marie-Josée Therrien de l’Université de l’Ontario Français. Les premiers résultats de cette recherche ont été présentés dans le cadre du 89ième Congrès de l’ACFAS dans le colloque intitulé : L’enseignement supérieur au cœur des sociétés du savoir.
Réponses adaptatives des acteurs publics
dans le contexte de la crise pandémique liée à la COVID-19
Contexte et défis
Depuis le début de la pandémie de la COVID 19, les organisations du secteur public ont dû faire face à de nombreux défis adaptatifs. Dans le contexte de la crise sanitaire actuelle, il est important d’analyser les stratégies des acteurs gouvernementaux et comment ils se sont adaptés pour faire face à la crise. Il y a peu d’études qui se penchent sur les capacités adaptatives de la gouvernance publique en ce moment. La gouvernance adaptative est un cadre d’analyse relativement récent pour analyser les réponses des acteurs face à l'incertitude. Cette approche est souvent associée à des situations complexes qui exigent de la résilience, de la créativité et de l'innovation. Cette approche implique de se concentrer sur les interactions entre un large éventail d'individus, d'organisations et d'institutions lorsqu'ils doivent répondre à une crise ou une situation d’urgence.
Le contexte pandémique est un laboratoire unique pour contribuer à ce champ d’études : comment les acteurs politiques et administratifs gouvernementaux se sont-ils adaptés à la crise socio-économique et sanitaire provoquée par l’arrivée du coronavirus? C’est précisément afin de répondre à cette question de recherche que ce projet de recherche a été construit. En utilisant la notion de « gouvernance adaptative », nous analysons le phénomène sous trois axes de recherche prioritaires du Centre d’études en gouvernance : la formulation des politiques publiques, le fédéralisme et la gouvernance multiniveau, et la gouvernance globale. Le but est de comprendre et de comparer les mécanismes d’adaptation gouvernementale au Canada et à l’étranger afin éventuellement d’appuyer la prise de décision éclairée à court, moyen et long terme.
Objectifs du projet de recherche
Le Centre d’études en gouvernance et ses partenaires ont l’intention de produire rapidement des connaissances utiles pour les décideurs publics et de prendre des moyens exceptionnels pour mobiliser les connaissances. D’abord, les résultats de la recherche seront intégrés aux cours enseignés aux études supérieures dès septembre 2020. Les résultats de recherche seront diffusés et publiés selon plusieurs formats : cahiers de recherche, blogues et vidéo éducatives, série de wébinaires, pour des résultats rapides; articles scientifiques, études de cas, conseils, journées d’études, et développement d’un cours en ligne portant sur la résilience du secteur public en temps de pandémie destiné aux professionnels pour des résultats durables à plus long terme.
Ce projet étudie d’abord la situation politico-administrative du Canada mais intègre aussi une perspective comparative avec d’autres pays de type fédéraliste. La recherche tient aussi compte de la gouvernance mondiale et de l’influence de l’Organisation mondiale de la santé sur les politiques et les actions des nombreux pays touchés par la pandémie.
En tenant compte des plans d’urgence et des plans de lutte aux pandémies existants, nous étudions le degré de préparation et la réponse adaptative des acteurs politiques et administratifs face à la crise pandémique liée au COVID-19 selon trois angles :
- POLITIQUES PUBLIQUES. Cette composante du projet étudie l’adaptation des politiques publiques à la lumière de la stratégie d'information/communication de l'OMS.
- FÉDÉRALISME ET GOUVERNANCE MULTINIVEAU. Cette composante du projet étudie l’adaptation des relations intergouvernementales en temps de pandémie dans une perspective comparée entre le Canada, l’Australie, les États-Unis et le Brésil.
- GOUVERNANCE GLOBALE. Cette composante du projet étudie le degré d’influence et d’efficacité des directives des institutions de la gouvernance globale (OMS en tête) sur les décisions et orientations des gouvernements.
Effets anticipés
Ce projet prévoit avoir des retombées scientifiques, pédagogiques et professionnelles significatives :
IMPACT SCIENTIFIQUE. En explorant plusieurs niveaux d’analyse complémentaires, ce projet de recherche contribue à mieux comprendre les effets de la pandémie COVID-19 sur les comportements adaptatifs des acteurs publics, sur les politiques, ainsi que sur les arrangements institutionnels.
IMPACT SUR LA FORMATION UNIVERSITAIRE. En arrimant dès l’enseignement aux études supérieures et la recherche autour du COVID-19, le projet vise à encourager les jeunes chercheurEs à intégrer dans leurs propres problématiques de recherche les acquis des connaissances émergeant de la production du programme scientifique et à leur permettre d’intégrer des équipes de recherche déjà constituées et ce, sur un sujet d’actualité. Dans le contexte du virage de l’enseignement universitaire vers les formations à distance, le Centre d’études en gouvernance organisera une série de wébinaires sur les grandes thématiques de ce projet de recherche qui seront intégrés aux cours en plus d’être diffusés au grand public. Aussi, le Centre d’études en gouvernance développe présentement une collaboration de mobilisation des connaissances avec l’Institut de développement professionnel de l’Université d’Ottawa. Dans ce contexte, nous souhaitons développer un cours en ligne portant sur cette problématique destinée aux professionnels du secteur.
IMPACT SUR LE DÉVELOPPEMENT DES POLITIQUES PUBLIQUES. Le plus important aspect de ce projet sera le transfert des connaissances vers les élus et les praticiens de l’administration publiques afin de leur permettre de développer de meilleures politiques en influençant le développement des prochaines générations de plans d’urgences et de lutte aux pandémies.
Méthodologie
Le projet repose sur une approche méthodologique mixte. Premièrement, le projet bénéficiera de données quantitatives par le biais de données d’un sondage produit dans le cadre d’un projet de recherche financé par le IRSC en collaboration avec l’Université de Sherbrooke et auquel participe les professeurs Burlone et Champagne. Deuxièmement, le projet empruntera plusieurs méthodes qualitatives usuellement utilisées en administration publique et en sciences politiques : étude de cas, analyse documentaire gouvernementale, les revues de presse et l’analyse du discours.
Équipe de recherche
Outre les quatre directeurs de recherche du Centre d’études en gouvernance, le projet de recherche bénéficie de la collaboration d’autres collègues provenant de l’Université de Sherbrooke et de l’Université McGill, de la contribution de nombreux étudiants de tous les cycles universitaires ainsi que d’autres professeurs et chercheurs affiliés.
Professeurs associés au projet
- Nathalie Burlone, École d’études politique, Université d’Ottawa (Co-chercheure principale pour UOttawa)
- Eric Champagne, École d’études politique, Université d’Ottawa (Co-chercheur principal pour UOttawa)
- Gabriel Blouin-Genest, École de politiques appliquée, Université de Sherbrooke (Co-chercheur principal, USherbrooke)
- André Lecours, École d’études politique, Université d’Ottawa (Dir. Recherche au CEG)
- Sylvie Paquerot, École d’études politique, Université d’Ottawa (Dir. Recherche au CEG)
- Tracey O'Sullivan, École interdisciplinaire des sciences de la santé, Université d’Ottawa (collaboratrice)
- Daniel Béland, Sciences politiques, Université McGill (collaborateur)
- Gleisse Ribeiro-Alves, UnibCEUB, Centro Universitario de Brasilia (collaboratrice)
Étudiants associés au projet
- Nikola Brassard-Dion, étudiant au doctorat en Sciences politiques, École d’études politique, Université d’Ottawa
- Carl Eastin, Étudiant à la maîtrise en Affaires publiques et internationales, Université d’Ottawa
- Natalia Torres Orozco, étudiante de maîtrise en Droit international et politique internationale appliquée, Université de Sherbrooke
- Beauchesne, étudiante de premier cycle en Administration publique, Université d’Ottawa
- Claire Ogaranko, , étudiante de premier cycle en Administration publique, Université d’Ottawa
- Keelan Buck, étudiant de premier cycle en Administration publique, Université d’Ottawa
- Dariya Akhova, étudiante de premier cycle en Sciences politiques, Université d’Ottawa
Chercheurs affiliés
- David Dubinski, Chercheur affilié au Centre d’études en gouvernance, Université d’Ottawa
- Olivier Choinière, Chercheur affilié au Centre d’études en gouvernance, Université d’Ottawa
Coordonnatrice du Centre d’études en gouvernance : Anna Bogic, Ph.D.
Partenaires :
- Le Centre d’études en gouvernance de l’Université d’Ottawa
- Pole intégré de recherche Environnement, Santé et Société
- Institut d'études canadiennes de McGill
- Forum sur les fédérations
- Institut de développement professionnel de l’Université d’Ottawa
- Institut de recherche en Santé du Canada
Les professeurs Nathalie Burlone et Eric Champagne ont reçu un financement à titre de co-chercheurs d’un projet de recherche mené par l’Université de Sherbrooke (professeurs Mélissa Généreux, Marc D David, Marie-Ève Carignan et Gabriel Blouin Genest, chercheurs principaux) portant sur l'influence de la gouvernance multiniveau, des acteurs transnationaux et des informations de santé publique lors de la crise pandémique liée au COVID-19. Ce projet de recherche est financé par l’Institut de recherche en Santé du Canada provenant du concours : Possibilité de financement canadienne pour une intervention de recherche rapide contre le nouveau coronavirus de 2019 (COVID-19). https://cihr-irsc.gc.ca/f/51908.html. Le présent projet vise à élargir la problématique afin d’intégrer les ressources du Centre d’études en gouvernance et celle de ses partenaires et de renforcer le volet mobilisation des connaissances.
MOTS-CLÉS : GOUVERNANCE ADAPTATIVE ; COVID-19 ; CRISE PANDÉMIQUE ; POLITIQUES PUBLIQUES ; FÉDÉRALISME ; RÉPONSE GOUVERNEMENTALE
Publications récentes et à venir :
- Blouin Genest, Gabriel,Nathalie Burlone,Eric Champagne,Carl Eastin &Claire Ogaranko,The emergence of COVID-19 as a public policy problem: a comparative analysis of Québec, Ontario and British Columbia pandemic emergency plans and their translation into public policy, Policy Design and Practice, Received 02 Sep 2020, Accepted 20 Dec 2020, https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/25741292.2020.1868123
- Généreux, Mélissa, Marc D David, Tracey O’Sullivan, Marie-Ève Carignan, Gabriel Blouin-Genest, Olivier Champagne-Poirier, Éric Champagne, Nathalie Burlone, Zeeshan Qadar, Teodoro Herbosa, Kevin Hung, Gleisse Ribeiro-Alves, Horacio Arruda, Pascal Michel, Ron Law, Alain Poirier, Virginia Murray, Emily Chan, Mathieu Roy, Communication strategies and media discourses in the age of COVID-19: an urgent need for action, Health Promotion International, Volume 36, Issue 4, 1-8 (Oxford Academic, Royaume-Uni, Décembre 2020). https://doi.org/10.1093/heapro/daaa136
- Généreux, Mélissa, Philip J. Schluter, Kevin KC Hung, Chi Shing Wong,Catherine Pui Yin Mok, Tracey O’Sullivan, Marc D. David, Marie-Eve Carignan, Gabriel Blouin-Genest, Olivier Champagne-Poirier, Éric Champagne, Natalie Burlone, Zeeshan Qadar, Teodoro Herbosa, Gleisse Ribeiro-Alves, Ronald Law, Virginia Murray, Emily Ying Yang Chan, Nathalie Pignard-Cheynel, Sébastien Salerno, Grégoire Lits, Leen d’Haenens, De Coninck, Koenraad Matthys and Mathieu Roy, One virus, four continents, eight countries: an interdisciplinary and international study on the psychosocial impacts of the COVID-19 pandemic among adults, International Journal of Environmental Research and Public Health, Volume 17, Numéro 22 (Suisse, ). https://doi.org/10.3390/ijerph17228390
- Béland D, Lecours A, Paquet M, Tombe T (2020). ACritical Juncture in Fiscal Federalism? Canada’s Response to COVID-19. Canadian Journal of Political Science 1–5. https://doi.org/10.1017/S0008423920000323
- Dubinski D (2020). Could Canada Build a Fairer Society after COVID 19?.
https://policyoptions.irpp.org/magazines/april-2020/could-canada-build-a-fairer-society-after-covid-19/ - Blouin Genest, Champagne, Burlone, Généreux, Orozco, Bogic. Who Global Response to COVID-19: Communicating Risk / Risky Communication, Working Paper (Rapid Results Report), May 2020. https://ruor.uottawa.ca/handle/10393/40593
- The WHO’s risky communication strategy created confusion around COVID-19, The Conversation July 2, 2020. https://theconversation.com/the-whos-risky-communication-strategy-created-confusion-around-covid-19-140043
- Comment les ratés de communication de l’OMS ont semé la confusion autour de la Covid-19, The Conversation, 30 juin 2020. https://theconversation.com/comment-les-rates-de-communication-de-loms-ont-seme-la-confusion-autour-de-la-covid-19-141597
- The emergence of COVID-19 as a public policy problem: A comparative analysis of Quebec and Ontario pandemic emergency plans deployment, Proposition accepted for Policy Design and Practice. Paper to be submitted bySeptember 1, 2020
- The COVID-19 Crisis and Canadian Federalism: Number 48, http://www.forumfed.org/publications/the-covid-19-crisis-and-canadian-federalism-number-48/?lang=fr
- Recherche uO Research: Les répercussions de la pandémie de la COVID-19 sur l'organisation et la gouvernance des universités (uottawa.ca) ruor.uottawa.ca/handle/10393/42823
- Comment la pandémie pourrait changer l'enseignement universitaire (theconversation.com) https://theconversation.com/comment-la-pandemie-pourrait-changer-lenseignement-universitaire-157011
Le programme de recherche de l'axe fédéralisme et gouvernance multiniveau recouvre plusieurs aspects du fonctionnement des systèmes fédéraux et décentralisés, notamment:
- le fédéralisme fiscal
- l'accommodement des mouvements nationalistes
- les relations intergouvernmentales
- les relations internationales des entités constituantes (paradiplomatie)
Dans le cadre de cet axe de recherche, le Centre d'étude en gouvernance travaille en collaboration avec le Forum des fédérations, une organisation non-gouvernementale offrant des expertises sur le fédéralisme auprès de différents pays. Le Forum des fédérations finance un programme de bourse pour des doctorants à l'École d'études politiques de l'Université d'Ottawa qui travaillent sur le fédéralisme.
L'axe fédéralisme et gouvernance multiniveau du Centre d'étude en gouvernance a organisé une importante conférence sur le fédéralisme fiscal au Canada du 21 au 23 avril 2021 (https://www.fiscalfederalism.ca/). La conférence a été intitulée "Fédéralisme fiscal au Canada : analyse, évaluation, prescription".
L'axe a également publié "Oil Rents and the Politics of Equalization in Canada" par Nikola Brassard-Dion en 2020 ainsi que André Lecours, Daniel Béland, Nikola Brassard-Dion, Trevor Tombe et Jennifer Wallner “The Covid-19 Crisis and Canadian Federalism” aussi en 2020.
Projet dirigé par Nathalie Burlone et Anne Mévellec (Centre d'études en gouvernance et l'École d'études politiques)
Ce projet propose d'appréhender la pandémie COVID-19 à la fois comme objet de mobilisation et comme élément de contexte d’action. Dans le premier cas, les groupes d’acteurs se saisissent de la crise sanitaire soit pour contester la pertinence des mesures sanitaires soit pour en faire un argument supplémentaire venant renforcer la légitimité de leurs revendications traditionnelles. On a ainsi pu voir des groupements urbains manifester publiquement leur opposition à certaines mesures de restriction liées au confinement. A contrario, des groupes de lutte contre l’itinérance mobilisent la crise sanitaire actuelle dans leurs registres discursifs pour renforcer la dénonciation des situations d’inégalités autrement présentes et combattues. Comme élément de contexte, les mesures de distanciation sociale et de confinement liées à la COVID-19 adoptées au Canada ont grandement perturbé le fonctionnement et les activités associatives (recrutement et enrôlement de membres, activités de financement, capacité d’organisation, occasions d’action.
Ces constats guident la question de recherche suivante : comment les défis engendrés par la pandémie Covid-19 impactent et transforment les stratégies discursives et d’action des mobilisations urbaines au Canada ? Grâce à un protocole d’enquête qualitatif et comparatif, il s’agit d’explorer à la fois la manière dont les mobilisations urbaines font appel à la crise sanitaire pour renforcer leurs registres de justification et les stratégies qu’elles mettent en place (ou non) pour maintenir leur présence auprès de leurs membres (dans une logique de mobilisation interne) comme dans le débat politique (dans une perspective d’influence de l’action publique urbaine). Ce projet a deux objectifs. Le premier, de nature empirique, vise à produire des connaissances sur les impacts de la Covid 19 à l’échelle urbaine dans le secteur communautaire. Le rôle de l’échelon municipal est d’ailleurs reconnu essentiel dans la réduction de la gravité de la crise sanitaire et pour assurer la résilience de l'économie locale. Le second objectif est de nature plus théorique. Le choix de l’angle territorial permet d’engager une discussion entre l’analyse des politiques publiques et les études urbaines pour documenter l’interdépendance des problèmes publics, des mobilisations sociales et du territoire. L’échelle territoriale est un laboratoire d’observation et d’analyse accessible et relativement peu exploré dans la littérature, mais pourtant pertinent en situation de crise sanitaire.
Méthodologie
Notre méthodologie qualitative et comparative se base sur la réalisation d'études de cas. Trois temps d'analyse sont prévus : 1) une analyse documentaire (revue de presse, littérature grise) permettant de repérer les acteurs clés des mobilisations étudiées ; 2) la conduite d’entretiens approfondis auprès des acteurs-clés par les chercheurs et étudiants afin de capturer de façon systématique les défis rencontrés et stratégies mises en place par les mobilisations urbaines ; et, 3) un suivi ethnographique des activités des collectifs dans lesquels ils s'insèrent.
Appel à candidatures
Deux bourses au niveau de la maîtrise sont offertes par le Centre d’études en gouvernance. Les titulaires de ces bourses devront être inscrits à temps plein à la maitrise en administration publique, de l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa.
Les personnes retenues seront membres du Centre d’études en gouvernance. Leur projet de recherche devra être consacré aux mobilisations urbaines telles qu’envisagées dans le projet décrit ci-haut. Les candidatures retenues commenceront leur programme à la session d ‘automne 2021.
Procédure pour soumettre sa candidature
- Faire une demande d’admission à la maîtrise en administration publique de l’Université d’Ottawa
- Faire parvenir par courriel un dossier de candidature à Nathalie Burlone ([email protected] ) et Anne Mévellec ([email protected]) . Sous forme électronique (document PDF), le dossier comprendra les documents suivants :
- Le CV
- Le relevé de notes
- Une lettre de 2 pages maximum expliquant l’intérêt de la candidate ou du candidat pour les mobilisations urbaines et présentant la manière dont elle ou il envisage d’aborder ce sujet dans le cadre de son mémoire ou de sa thèse de maîtrise.
Syllabus du cours: Méthodologie de recherche appliquée en administration publique (pdf, 400,7 Ko)
Le cours de Méthodologie de recherche appliquée en administration publique vise à introduire les participants à l’ensemble des dimensions qui guident le processus de production des connaissances. Ce cours a été conçu de manière à « préparer les participants à l’élaboration d’un article scientifique sur une période de six mois. » L’objectif général du cours est de familiariser les participants avec une variété d’approches méthodologiques utilisées en sciences sociales et plus particulièrement en administration publique. De manière plus générale, cette initiative conjointe vise à renforcer la capacité scientifique des institutions de formation et de recherche africaines.
(en français seulement)