Les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS) sont une ligne principale de traitement pour la dépression majeure, mais ils ne mènent à la rémission que dans 30 % des cas. Il est donc essentiel de mettre au point des traitements efficaces pour les 70 % de personnes atteintes de dépression majeure pour lesquelles le traitement par ISRS n’est pas efficace. L’équipe du Dr Albert s’attaque à ce problème en explorant de nouvelles options de traitement chez un modèle murin de dépression résistante au traitement. Les souris qui font l’objet de l’étude présentent une mutation génétique qui réduit leurs niveaux de sérotonine, le neurotransmetteur qui contrôle les sentiments de bien-être et de bonheur. L’équipe du Dr Albert a révélé que ces souris avaient également une activité réseau réduite de noradrénaline, un autre neurotransmetteur qui joue un rôle dans la dépression. Lorsque traité avec la désipramine, un antidépresseur qui cible la sérotonine et la noradrénaline, une amélioration des symptômes semblables à ceux de la dépression et de l’activité réseau de noradrénaline a été notée chez les souris. Vous pouvez lire l’intégralité de l’article dans le Journal of Neuroscience ici.
L’équipe du Dr Paul Albert fait état de nouvelles connaissances concernant la dépression résistante au traitement
Le Dr Paul Albert et son équipe de l’IRCuO, dont l’auteur principal, le Dr Faranak Vahid-Ansari, ont récemment publié de nouveaux résultats identifiant deux systèmes de neurotransmetteurs essentiels aux modèles murins de dépression résistante au traitement.