En 2016, les chercheurs éminents en mémoire et en cognition d’Ottawa, dont ceux de l’Institut de recherche Bruyère, ont formé le Groupe sur la mémoire et la cognition (GMC) de l’IRCuO pour étudier systématiquement les mécanismes sous-jacents du déclin cognitif, élucider les processus de perte de mémoire, découvrir des façons novatrices de freiner et de guérir le déclin cognitif, et améliorer la prestation des soins dans nos hôpitaux partenaires. En plus des chercheurs en sciences fondamentales qui étudient les fondements de la mémoire et du traitement cognitif, les mécanismes de la dégénérescence, du stress et du déclin cognitif, la dynamique neuronale, et les circuits de la mémoire et de la cognition, le GCM comprend également une masse importante de chercheurs cliniciens qui s’intéressent aux essais de médicaments en démence gériatrique, en gériatrie psychiatrique, et en soins primaires pour la prévention et les soins liés à la démence. Ce dernier aspect est particulièrement important puisqu’il aurait un impact positif sur les résultats et la qualité de vie de chaque patient, tout en réduisant le coût élevé du traitement de la démence, et particulièrement de la maladie d’Alzheimer, pour la société et l’économie canadiennes.
Mémoire et cognition
En 2016, les chercheurs éminents en mémoire et en cognition d’Ottawa, dont ceux de l’Institut de recherche Bruyère, ont formé le Groupe sur la mémoire et la cognition (GMC) de l’IRCuO pour étudier systématiquement les mécanismes sous-jacents du déclin cognitif, élucider les processus de perte de mémoire, découvrir des façons novatrices de freiner et de guérir le déclin cognitif, et améliorer la prestation des soins dans nos hôpitaux partenaires.
Groupe sur la mémoire et la cognition (GMC) de l’IRCuO
Thèmes de recherche
Le GMC de l’IRCuO se concentre sur les thèmes suivants :
- Comprendre les principes fondamentaux de la mémoire et de la cognition : La principale priorité du GMC est d’élucider les processus de mémoire et de cognition en relation avec le développement et la fonction normale de l’adulte. Les analyses de ces processus iront des études au niveau des circuits impliqués dans la mémoire à celles qui explorent les résultats comportementaux (particulièrement chez les humains) liés à la mémoire et au traitement cognitif. Les IRCuO présentent de grandes forces dans ces domaines. Voici quelques exemples passionnants :
- Prévention et traitement : Le GMC vise à prévenir le déclin cognitif chez les populations à risque et à trouver un traitement qui rétablira la capacité cognitive dans les cas où les mesures de prévention ne peuvent s’appliquer.
- Prestation de soins cliniques : Compte tenu de l’augmentation prévue du nombre d’incidents de troubles cognitifs, le modèle de soins de santé actuel pour cette population de patients est probablement non viable. Ainsi, le thème de la prestation des soins cliniques sera axé sur l’établissement de modèles de soins de santé plus efficaces et efficients, afin de maximiser la qualité des soins pour un nombre croissant de patients qui en ont besoin. Ces efforts exigent que le système de prestation des soins cliniques :
- détermine et maximise l’utilisation de TOUTES les ressources de soins cliniques disponibles dans la communauté et le système de soins de santé; et
- transforme les ressources disponibles en un modèle de prestation de soins cliniques cohérents et durables.
Exemples de recherches soutenues par l’IRCuO
Le Dr Jean-Claude Béïque et ses collaborateurs, les Drs Len Maler, Andre Longtin et Stephen Ferguson, cherchent à comprendre comment notre cerveau fonctionne pour créer et stocker les souvenirs. L’équipe a recours à des techniques comportementales, mathématiques, optiques et analytiques de pointe pour déterminer quels réseaux cérébraux sont impliqués dans la reconnaissance des schémas. À terme, cela devrait permettre d’orienter le développement de nouveaux traitements contre la démence et les troubles cognitifs.
La Dre Nafissa Ismail dirige le laboratoire de neuroimmunologie, stress et endocrinologie (NISE), qui étudie l’impact du stress et de la neuroinflammation en début de vie sur les performances cérébrales plus tard au cours de la vie. Elle a découvert que l’exposition à un stress corporel, par exemple une infection, pendant la puberté, peut altérer de façon permanente la partie du cerveau qui contrôle la fonction de mémorisation. Les recherches de la Dre Ismail pourraient nous renseigner et orienter la mise au point de traitements préventifs des troubles cognitifs.
Le Dr Frank Knoefel travaille à la mise au point d’une technologie qui pourra être utilisée pour réduire le stress des patients atteints de démence et de leurs proches aidants. Afin de réduire les inquiétudes des proches aidants, le Dr Knoefel et ses collaborateurs ont créé une « trousse de détection et de détournement des patients errants », qui utilise des capteurs de mouvement et de pression, ainsi que des lumières automatiques et des avertissements vocaux pour guider les patients et suivre leurs déplacements. Dans la clinique, le Dr Knoefel utilise la technologie des tablettes pour réduire le stress des patients lors de l’évaluation initiale et des suivis ultérieurs.
Nos membres en action
Dr. Richard Naud's publication provides new insights into theories of learning, working memory, and AI
