Les nouveaux traitements donnent de l’espoir aux personnes atteintes de SP. Les membres du Groupe de recherche sur la SP de l’IRCuO mènent des recherches visant à découvrir de nouveaux traitements et de nouvelles interventions, à développer de meilleurs traitements et à améliorer les résultats pour les personnes atteintes de SP et leurs proches.
Développer de meilleurs traitements de la SP
Le Dr Rashmi Kothary étudie comment des molécules appelées microARN régulent les réseaux de gènes responsables du processus par lequel les oligodendrocytes se transforment en myéline (le revêtement qui entoure les fibres nerveuses dans le cerveau et que l’on pense être la cause de l’inflammation à l’origine de la SP). Il s’agit d’une étape importante vers la mise au point de meilleurs traitements de la SP.
Améliorer les résultats grâce à l’exercice
La Dre Lara Pilutti et les membres de son laboratoire de physiologie de l’exercice clinique s’efforcent d’améliorer les résultats pour les personnes atteintes de formes progressives de la SP. L’entraînement physique améliore la mobilité des personnes atteintes de SP, mais celles qui ont une mobilité réduite ont souvent été exclues.
Collaboration internationale pour l’étude de nouveaux traitements à base de cellules souches
Le Dr Mark Freedman, le Dr Harry Atkins et leur équipe ont réalisé des travaux novateurs démontrant l’utilité de la greffe de cellules souches hématopoïétiques pour contrer à l’activité de la maladie chez les personnes atteintes de formes agressives de SP. Dans le cadre d’une collaboration internationale, ils ont également étudié l’innocuité du traitement par cellules souches mésenchymateuses, un processus qui n’implique pas d’immunoablation et qui pourrait être plus tolérable que d’autres procédures à base de cellules souches.
Interventions visant à traiter la fatigabilité cognitive
La Dre Lisa Walker et les membres de son laboratoire de recherche sur la santé cognitive chez les personnes atteintes de SP étudient la fatigabilité cognitive (baisse de performance après un effort cognitif soutenu), étant donné que plus de 90 % des personnes atteintes de SP déclarent que la fatigue est l’un des pires symptômes ressentis. Ils ont établi des données normatives afin que la mesure de la fatigabilité cognitive puisse être mise en œuvre dans la pratique clinique, et ils conçoivent des interventions dans l’espoir de réduire la fatigabilité cognitive.
Modèles de remyélinisation
Les Drs Jing Wang (chercheur principal), Lisa Walker (neuropsychologue) et Mark Freedman (neurologue) étudient l’impact potentiel du traitement à la metformine sur les mécanismes cellulaires (les niveaux de monoacylglycérol lipase) et la cognition sociale chez les personnes atteintes de SP. Ce travail est un exemple de recherche translationnelle puisqu’il est issu des recherches du laboratoire du Dr Wang qui ont démontré que la metformine favorise la remyélinisation (la réparation) et améliore la cognition sociale dans un modèle murin de la SP. La subvention pilote financée par le Groupe de recherche sur la sclérose en plaques permettra de recueillir des données auprès de personnes atteintes de SP et de diabète comorbide afin de déterminer si le traitement à la metformine a une incidence positive sur les biomarqueurs et la cognition sociale.