Cette chaire est assortie d’un poste menant à la permanence au Département d’innovation en éducation médicale (DIEM) de la Faculté de médecine, qui se positionne de plus en plus comme un chef de file national dans le domaine de l’éducation médicale. Les membres du Département participent activement à la recherche et à la diffusion de travaux financés à l’échelle nationale et internationale, ainsi qu’à l’innovation pédagogique, et jouent un rôle prépondérant en éducation. La personne retenue fera partie intégrante d’un écosystème d’éducation axé sur la recherche dynamique, collaborative et interdisciplinaire, qui englobe le DIEM, les centres de compétences et de simulation affiliés à la Faculté de médecine (le Centre de compétences et de simulation de l’Université d’Ottawa, l’Hôpital Montfort, le Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario, le Centre des examens d’Ottawa), le Bureau de perfectionnement du corps professoral, et contribuera aux activités des Affaires francophones ainsi qu’aux projets réalisés en collaboration avec la Faculté d’éducation et la Faculté des sciences de la santé.
Nous souhaitons attirer une chercheuse ou un chercheur émergent qui se démarque à l’échelle internationale par son excellence et son expertise en éducation médicale, dans des domaines tels que l’enseignement aux professionnels de la santé, la psychologie, la kinésiologie, ou tout autre domaine connexe. La recherche en éducation médicale – et son incidence sur les programmes d’études et l’enseignement – est en pleine transformation. On peut penser ici à la transition vers la formation en médecine fondée sur les compétences (FMFC), à l’augmentation des interactions virtuelles engendrée par la formation et les services de santé à distance, à l’évolution rapide de l’intelligence artificielle dans le secteur de la santé ainsi qu’au rôle grandissant des chercheuses et chercheurs dans la formation du public et la communication des découvertes à grande échelle. On reconnaît en outre de plus en plus la nécessité d’accroître la responsabilité des écoles de médecine à l’égard de la population et de la société qu’elles servent, et de favoriser l’équité, la diversité et l’inclusion dans les milieux d’apprentissage. Ces facteurs entraînent d’importants changements qui auront des effets systémiques durables sur la formation des cliniciennes et cliniciens d’aujourd’hui et de demain, d’où l’urgence de trouver des approches pédagogiques innovantes pour un système de santé où la prestation de soins repose de plus en plus sur les apprenantes et apprenants. L’acquisition d’une expertise en recherche translationnelle est donc essentielle, dans la mesure où elle permettra de concevoir des approches d’enseignement et d’évaluation novatrices qui répondent aux besoins de la société. La personne retenue travaillera en étroite collaboration avec le Centre d’innovation en éducation médicale de la Faculté de médecine (ouverture prévue au début de 2022), dont les objectifs consistent à soutenir les membres qui se consacrent à la pratique et au savoir en éducation; à favoriser l’interdisciplinarité et la collaboration interprofessionnelle; à promouvoir les meilleures pratiques, l’innovation et l’application des connaissances dans la pratique; à contribuer au développement et à la diffusion d’innovations prometteuses et de connaissances approfondies en matière d’éducation dans les deux langues officielles.
Les chaires de niveau 2, d’une durée de cinq ans et renouvelables une seule fois, dont les titulaires sont des chercheuses émergentes exceptionnelles ou des chercheurs émergents exceptionnels considérés par leurs pairs comme étant susceptibles de devenir des chefs de file dans leur domaine. Pour chaque chaire de niveau 2, l’établissement reçoit 100 000 $ par année pendant cinq ans, à quoi s’ajoute une somme additionnelle de 20 000 $ par année à titre d’allocation de recherche pour tout titulaire d’une chaire de niveau 2 qui en est à son premier mandat. Les candidates ou les candidats doivent être, au minimum, professeures adjointes ou agrégées ou professeurs adjoints ou agrégés, ou doivent posséder les qualifications nécessaires pour pouvoir être nommés à ces niveaux. Les candidates et les candidats qui ont obtenu leur diplôme le plus avancé plus de 10 ans auparavant doivent communiquer directement avec l’Université d’Ottawa pour toute question ayant trait à leur admissibilité éventuelle à une chaire de niveau 2. L’établissement peut proposer la candidature d’une professeure ou d’un professeur qui, au moment de la mise en candidature, a obtenu son diplôme le plus avancé plus de 10 ans auparavant et a dû interrompre sa carrière de façon légitime (voir la section intitulée Justifications acceptables). Dans de tels cas, l’établissement doit présenter au Secrétariat une justification en bonne et due forme (à l’aide du formulaire de justification de la chaire de niveau 2), indiquant les raisons pour lesquelles la candidate ou le candidat est toujours considérée comme étant une nouvelle chercheuse ou un nouveau chercheur. L’Université reconnaît l’impact légitime que les congés (congés parentaux, congés pour maladie, par exemple) peuvent avoir sur le dossier de recherche d’une candidate ou d’un candidat et que ces congés seront pris en compte lors du processus d’évaluation. Les personnes nouvellement sélectionnées pour une CRC sont aussi admissibles à une aide financière de la Fondation canadienne pour l’innovation pour acquérir de l’équipement de pointe indispensable à leur travail.