La personne retenue occupera un poste clinique ne menant pas à la permanence à la Faculté de médecine, ainsi que dans l’un de ses hôpitaux affiliés (p. ex., l’Hôpital d’Ottawa, le Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario, l’Hôpital Montfort, Le Royal, Soins continus Bruyère) et son institut de recherche respectif (Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa [IRHO]; Institut de recherche du CHEO; Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa [ICUO]; Institut de recherche Bruyère [IRB]; Institut de recherche en santé mentale [IRSM]; ou Institut du Savoir Montfort). Elle sera appuyée dans son travail par ses établissements-hôtes et le Centre de recherche et d’éducation en santé autochtone, qui a pour mandat de soutenir la recherche et les chercheuses et les chercheurs autochtones.
Nous sollicitons l’intérêt de candidates et de candidats en début de carrière ayant des aptitudes manifestes liées à la recherche en santé des autochtones. En plus d’une formation clinique, la personne retenue devra avoir une formation ou une expertise formelle dans une discipline de recherche en lien avec la santé (formation médicale, engagement communautaire, recherche clinique, politiques en matière de santé, santé publique, etc.). Il est attendu que le programme de recherche proposé intègre l’éthique et les valeurs autochtones, les approches autochtones de la conception d’études, ainsi qu’une application des connaissances axée sur la communauté et accordant explicitement priorité à la santé et la réduction des inégalités en santé chez les Premières Nations, les Métis et les Inuits du Canada. Sont particulièrement invitées à postuler les personnes qui se démarquent par leur détermination à (liste non exhaustive) :
- aborder les défis actuels et futurs des communautés autochtones en matière de santé par des interventions efficaces visant à combler les inégalités attribuables à la colonisation;
- mettre en œuvre et évaluer des stratégies au profit du nombre et de l’expérience des professionnels de la santé autochtones;
- mettre sur pied des approches innovantes stimulant la recherche avec les communautés autochtones;
- utiliser des mécanismes de renforcement des capacités de recherche en santé des autochtones au sein des communautés autochtones et/ou de la communauté de recherche non autochtone pour favoriser la compréhension, l’adoption et la mise en œuvre des principes de propriété, de contrôle, d’accès et de possession (PCAP) et principes connexes;
- faire progresser les politiques liées à la santé des autochtones.
L’Université d’Ottawa offre à ses chercheuses et chercheurs la possibilité de nouer des partenariats avec des membres des communautés autochtones, ainsi qu’une multitude d’établissements, d’organismes communautaires et d’agences gouvernementales fédérales. Le programme de recherche mis sur pied par la titulaire ou le titulaire de la chaire viendra appuyer notre engagement à l’égard d’une intégration adéquate des savoirs, des valeurs et de la culture autochtones en recherche et en éducation afin d’enrichir la formation et les pratiques universitaires. Reposant sur des partenariats de recherche avec les communautés autochtones et les organismes qui les desservent à l’échelle locale, régionale et nationale, cette chaire de recherche enrichira notre connaissance pratique et théorique des expériences vécues par les personnes autochtones, un savoir à la fois intra et interdisciplinaire. En tant que titulaire de la Chaire, la personne retenue contribuera également à mettre la responsabilité sociale de l’avant au sein de la Faculté de médecine.
Les chaires de niveau 2, d’une durée de cinq ans et renouvelables une seule fois, dont les titulaires sont des chercheurs émergents exceptionnels ou des chercheuses émergentes exceptionnelles considérées par leurs pairs comme étant susceptibles de devenir des chefs de file dans leur domaine. Pour chaque chaire de niveau 2, l’établissement reçoit 100 000 $ par année pendant cinq ans, à quoi s’ajoute une somme additionnelle de 20 000 $ par année à titre d’allocation de recherche pour tout titulaire d’une chaire de niveau 2 qui en est à son premier mandat. Les candidats ou les candidates doivent être, au minimum, professeurs adjoints ou agrégés ou professeures adjointes ou agrégées, ou doivent posséder les qualifications nécessaires pour pouvoir être nommés à ces niveaux. Les candidats et les candidates qui ont obtenu leur diplôme le plus avancé plus de 10 ans auparavant doivent communiquer directement avec l’Université d’Ottawa pour toute question ayant trait à leur admissibilité éventuelle à une chaire de niveau 2. L’établissement peut proposer la candidature d’un professeur ou d’une professeure qui, au moment de la mise en candidature, a obtenu son diplôme le plus avancé plus de 10 ans auparavant et a dû interrompre sa carrière de façon légitime (voir la section intitulée Justifications acceptables). Dans de tels cas, l’établissement doit présenter au Secrétariat une justification en bonne et due forme (à l’aide du formulaire de justification de la chaire de niveau 2), indiquant les raisons pour lesquelles le candidat ou la candidate est toujours considérée comme étant un nouveau chercheur ou une nouvelle chercheuse. L’Université reconnaît l’impact légitime que les congés (congés parentaux, congés pour maladie, par exemple) peuvent avoir sur le dossier de recherche d’un candidat ou d’une candidate et que ces congés seront pris en compte lors du processus d’évaluation. Les personnes nouvellement sélectionnées pour une CRC sont aussi admissibles à une aide financière de la Fondation canadienne pour l’innovation pour acquérir de l’équipement de pointe indispensable à leur travail.