Certains textes sont issus d’activités tenues au CIRCEM, d’autres sont des documents de travail rédigés par les directeurs des axes de recherche, des chercheurs en résidence ou des étudiants. Dans tous les cas, ils témoignent de la pensée en action de ses membres.
Cahiers de recherche
Les Cahiers de recherche contribuent à la publication et la diffusion de connaissances produites au sein du CIRCEM.
Cahiers de recherche
Les qualités du citoyen démocratique
Gaudet, Stéphanie, Stéphanie Boyer et Judith Gaudet (2017), « Les qualités du citoyen démocratique », Cahier du CIRCEM, Université d’Ottawa, Canada, 8 p.
Commentaire du livre Generation Rising – The Time of the Québec Student Spring de Shawn Katz
Ce texte a été rédigé pour une activité du CIRCEM portant sur la crise étudiante de 2012 au Québec et il s’inspire de la thèse de maîtrise de l’auteure intitulée Contribution à l’analyse du mouvement étudiant 2012. Une analyse interprétative de l’Association pour une solidarité étudiante (ASSÉ).
Régimbald, Karine (2017), « Commentaire du livre Generation Rising – The Time of the Québec Student Spring de Shawn Katz », Cahiers du CIRCEM, Université d’Ottawa, Canada, 8 p.
La sollicitude chez Paul Ricoeur
Ricard, Marie-Andrée (2017), « La sollicitude chez Paul Ricoeur », Cahiers du CIRCEM, Université d’Ottawa, Canada, 13 p.
Rapport – Apprendre la démocratie en milieu scolaire
Ce rapport présente les trajectoires de participation sociale et politique de jeunes qui ont pris part au Programme Prends ta place à l’école au cours de leur passage à l’école secondaire. Le programme est offert par le Forum jeunesse de l’île de Montréal (FJÎM) en collaboration avec la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys et la Commission scolaire de Montréal. Il est destiné aux élèves élus à l’échelle de leur école et de la commission scolaire. Ce programme a pour objectif de les former et de les soutenir à travers leurs expériences de démocratie participative.
Gaudet, Stéphanie, Mélanie Claude, Alexandre Cournoyer, Joyce Portilla et Jessica-Anne Déry (2017), « Apprendre la démocratie en milieu scolaire : Analyse des trajectoires de participation sociale et politique des jeunes participant à “Prendre ta place à l’école” », Cahiers du CIRCEM, Université d’Ottawa, Canada, 58 p.
Commentaire sur le livre « Récits inachevés » d’Isabelle Perreault et de Marie-Claude Thifault
Mon commentaire sur Récits inachevés est structuré autour de deux idées: 1- le pouvoir heuristique d’un livre à deux faces; 2- Le bonheur qu’il y a à faire l’inventaire méticuleux de sa maison. Je m’explique.
Robert, Dominique (2017), « Récits inachevés d’Isabelle Perrault et de Marie-Claude Thifault. Commentaire de livre. », Cahiers du CIRCEM, Université d’Ottawa, Canada, 7 p.
Le progrès est-il de gauche ou d’ailleurs?
Retour sur l’idée de progrès. Est-elle essentiellement de gauche ou strictement moderne? L’Histoire contemporaine n’a-t-elle pas montré que le progrès peut se retourner contre lui même? Comment le définir aujourd’hui? Voit-on se confronter au Québec diverses versions du progrès? Faut-il alors distinguer progrès et progressisme? Le progressisme est-il un moralisme? La critique du capitalisme estelle nécessairement progressiste?
Vibert, Stéphane (2017), « Le progrès est-il de gauche ou d’ailleurs? », Cahiers du CIRCEM, Université d’Ottawa, Canada, 7 p.
La culture comme dimension universelle. De la totalité sociale à l’instrumentalisation politique
Cette contribution vise à cerner l’évolution des significations du concept de « culture » afin de mieux comprendre l’emprise majeure qu’il exerce désormais dans la plupart des conflits identitaires contemporains, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur des frontières définissant les communautés politiques : multiculturalisme, autochtonie, nationalisme, ethnicisme, sécessionnisme, etc. Dans le cours du développement moderne, la « culture » – par opposition à la « civilisation » unilinéaire et évolutionniste – en est venue à signifier la totalité de sens qui articule une multiplicité de dimensions (politique, morale, économie, religion, droit, langue, etc.) afin de caractériser une manière singulière d’être-ensemble et d’incarnation de l’humanité commune. Pourtant, depuis les années 1970 et la remise en cause du paradigme objectiviste dans les sciences sociales, la notion de « culture » s’est progressivement muée en instrument politique visant la reconnaissance des paroles minoritaires, la récusation d’un universalisme abstrait assimilé à l’entreprise coloniale, un positionnement éthique du chercheur en faveur d’une subjectivité plus réflexive et dialogique, etc. Que reste-t-il donc de la culture au terme de ce mouvement, et existe-t-il encore un lieu pour penser une « réalité ontologique du socialhistorique » (Castoriadis) qui ne soit pas asservie à une visée purement instrumentale ?
Vibert, Stéphane (2017), « La culture comme dimension universelle. De la totalité sociale à l’instrumentalisation politique. », Cahiers du CIRCEM, Université d’Ottawa, Canada, 13 p.
Révolution et souveraineté : L’idéalisation nécessaire du peuple
Si la Révolution française se fait au nom du peuple, la réalité de celui-ci n’en finira pas de poser problème. Par-delà ses figures polysémiques, ce n’est pas seulement en tant que nouvel acteur politique que surgit le peuple dans l’espace public – « bas peuple » des villes, catégorie sociologique associant révolte socio-économique et revendications politiques –, mais surtout comme détenteur ultime de la souveraineté, « peuple-nation » incarnation de la liberté collective. Concept mystérieux, voire mystique, mais néanmoins indispensable et incontournable, le peuple reste indissociablement lié à l’interrogation permanente sur la nature de la démocratie moderne, jusqu’à la crise contemporaine qui touche nos « sociétés des individus », dans laquelle sa composition, son expression, ses frontières continuent de poser d’insolubles questions.
Vibert, Stéphane (2017), « Révolution et souveraineté. L’idéalisation nécessaire du peuple. », Cahiers du CIRCEM, Université d’Ottawa, Canada, 13 p.
Comprendre le Québec d’hier et d’aujourd’hui… aujourd’hui comme demain?
Le Québec serait rendu à un tournant. Il serait même en crise. Question sociale, question nationale, question religieuse : tout fout le camp! Dur constat – dramatique, même! –, étayé par É.-Martin Meunier dans son introduction… mais est-ce bien le cas? La québécitude serait-elle au bord du gouffre, en péril à ce point? L’historien que je suis est tenté de fournir une réponse en deux temps, une réponse typique à un certain point de ma discipline. En effet, il est tout à fait possible que ce soit le cas… ou peut-être que non aussi. En d’autres mots, je ne me mouillerai pas là-dessus. Aussi, serais-je tenté d’avancer, selon l’adage bien connu, qu’il faut plutôt laisser aux historiens de demain le soin d’en juger! Réponse byzantine s’il en est; à tout le moins, est-elle quelque peu alambiquée.
Turgeon, Alexandre (2017), « Comprendre le Québec d’hier et d’aujourd’hui…aujourd’hui comme demain? Quelques réflexions sur le mythe du “printemps érable” et sa portée historique tirées de la lecture de l’ouvrage collectif “Le Québec et ses mutations culturelles.” », Cahiers du CIRCEM, Université d’Ottawa, Canada, 9 p.