Table ronde sur la vie musicale dans les années 1920 au Québec
L’équipe du Centre de recherche sur les francophonies canadiennes (CRCCF) est heureuse de vous convier à sa prochaine activité. Dans le cadre de notre série « À livre ouvert », une table ronde autour du dossier paru dans Mens revue d'histoire intellectuelle et culturelle (Vol. XXIX, no 1), vous est proposée. Animé parRachel Nadon, directrice de la revue, cet événement intitulé « La vie musicale dans les années 1920 au Québec » réunira :
- Vanessa Blais-Tremblay - Professeure de musicologie, Département de musique, Université du Québec à Montréal (UQAM)
- Sandria P. Bouliane - Professeure agrégée de musicologie, Faculté de musique, Université Laval
- Pierre Lavoie - Professeur, Département des sciences humaines, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
- Rachel Nadon - Professeure adjointe, Faculté des lettres et sciences humaines, Département de littérature, théâtre et cinéma, Université Laval
- Laura Risk - Professeure adjointe de musique et culture, Département des arts, de la culture et des médias, Université de Toronto à Scarborough
Cet événement aura lieu le jeudi 27 février, de 12 h à 13 h (heure normale de l’Est, sur Zoom uniquement).
Nous espérons que vous serez des nôtres!
Résumé
Dans les arts et la culture en général, la décennie 1920 se caractérise par une grande effervescence et d’importantes transformations. Les « années folles » sont notamment marquées par le développement et la démocratisation de nouvelles technologies sonores et de nouveaux médias (la radio commerciale, le disque, le cinéma sonore) ainsi que par la mise en place de stratégies d’arrimage entre les circuits de production, de diffusion et de réception existants et émergents, ce qui en fait l’une des périodes les plus enthousiasmantes de l’histoire de la musique au Québec. Le rapport au son se modifie durant la décennie 1920. Il nous apparaissait particulièrement important de cerner la teneur de ce rapport renouvelé au son ainsi que l’influence de ces grandes transformations sur les trajectoires individuelles et collectives des agentes et agents culturels de la période.
Adoptant une perspective différente, proche de la microhistoire, l’équipe du projet de recherche Vie musicale au Québec (VMQ) se penche sur des « événements à caractère musical », qui ont lieu pendant un cycle de vingt-quatre heures. Leur démarche nous amène à penser non seulement l’historicité et la circulation des pratiques musicales et sonores, le renouvellement des pratiques historiennes, mais aussi la manière dont nous nous inscrivons, nous aussi, dans cette vie musicale, comme public, auditoire, musicien ou musicienne.