Premier événement « À livre ouvert » de la saison au CRCCF
24 oct. 2024 — 12 h à 13 h
Premier événement « À livre ouvert » de la saison au CRCCF
Sur le dossier spécial paru dans le numéro 57 de la revue Francophonies d’Amérique.
Le Centre de recherche sur les francophonies canadiennes (CRCCF) vous convie à la première activité de sa série « À livre ouvert » qui met de l’avant ses publications. L’événement portera sur le dossier thématique « Regards sociopolitiques sur l’Acadie contemporaine », paru dans le dernier numéro de la revue Francophonies d’Amérique (no 57). Michel Bock, directeur du CRCCF, animera la rencontre.
Invités :
La codirectrice et le codirecteur du dossier :
- Stéphanie Chouinard, professeure agrégée en études politiques, Collège militaire royal (Kingston) et Université Queen’s
- Rémi Léger, professeur titulaire en science politique, Université Simon Fraser
De même qu'une autrice et un auteur d'articles du dossier :
- Michelle Landry, professeure agrégée en sociologie, Université de Moncton
- Gabriel Arsenault, professeur agrégé en science politique, Université de Moncton
Description :
(par Karine Gauvin, directrice de la revue)
Stéphanie Chouinard et Rémi Léger, les codirecteurs de ce numéro consacré à la sociopolitique acadienne, proposent quatre articles qui examinent la situation des communautés acadiennes et leurs rapports aux communautés anglophones dans trois provinces de l’Atlantique, à savoir le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador.
Les articles de Gabriel Arsenault et de Roger J. Ouellette, de Michelle Landry, de Rémi Léger et de Stéphanie Chouinard se penchent sur des thèmes fondamentaux tels que le comportement électoral, la municipalisation du territoire, l’éducation en français, l’identité et le nationalisme provincial. Dans le contexte de Terre-Neuve-et-Labrador, Stéphanie Chouinard examine comment la présence historique et contemporaine de la communauté francophone remet en question le discours établi sur les peuples fondateurs offrant ainsi un contre-discours à l’historiographie majoritaire. Pour le Nouveau-Brunswick, Gabriel Arsenault et Roger J. Ouellette mettent l’accent sur la manière dont les francophones font face au concept de « vote ethnique », tandis que Michelle Landry revient sur les projets de municipalisation et souligne que leur influence a été plus importante pour la population francophone que pour la majorité anglophone. En Nouvelle-Écosse, Rémi Léger examine le modèle de reconnaissance et d’habilitation développé au fil des décennies et note les avancées et les défis auxquels la population acadienne est confrontée, notamment en raison de la fragilité de ce modèle à la suite des révisions politiques récentes. Ainsi, chaque article offre une perspective unique sur la façon dont les communautés acadiennes tirent leur épingle du jeu et réagissent à la domination démographique, politique et symbolique des anglophones dans leurs contextes respectifs.