Le Centre de recherche et d’enseignement sur les droits de la personne (CREDP) et le Groupe des 78, avec la participation de la Croix-Rouge canadienne,ont le plaisir de vous inviter à cet événement :
La pertinence des conventions de Genève, 75 ans après
Les conventions de Genève du 12 août 1949 ont 75 ans. Ratifiées par 196 États, les conventions ont été négociées au lendemain de la Seconde Guerre mondiale afin de garantir des « règles de conduite loyale en temps de guerre » et de faire prévaloir le principe d'humanité. Longtemps défendues, elles sont de plus en plus contestées sur le « champ de bataille » moderne et souvent ignorées de manière éhontée. Les conventions de Genève sont-elles toujours adaptées à leur objectif? Quelles mesures les États peuvent-ils prendre pour garantir leur mise en œuvre effective ou l'obligation de rendre des comptes en cas de violations graves?
John Packer
Professeur Neuberger-Jesin pour l’étude de la résolution de conflits internationaux, Faculté de droit & Directeur, Centre de recherche et d'enseignement sur les droits de la personne, Université d'Ottawa
Au cours de sa carrière universitaire (Essex Law, Fletcher/Tufts, KSG/Harvard, Lauterpacht/Cambridge), après 20 ans en tant que fonctionnaire intergouvernemental (HCR, OIT, OHCHR, UNDPPA, OSCE), le professeur Packer a enquêté et fait rapport sur de graves violations des droits de l'homme dans plusieurs pays (notamment l'Afghanistan, la Birmanie/Myanmar et l'Irak), Birmanie/Myanmar, Irak), conseillé des acteurs de conflits dans plus de cinquante pays, notamment dans des situations de conflits intercommunautaires intenses, y compris des génocides ou des risques de génocide, et contribué à l'élaboration d'instruments et de mécanismes internationaux pour traiter, prévenir, résoudre et réparer les préjudices. Ces dernières années, il a contribué à des rapports importants sur les génocides des Rohingyas, des Ouïghours, des Ukrainiens et des Tigréens et a commenté publiquement d'autres situations, notamment en témoignant devant un certain nombre de parlements. Depuis 2014, il est directeur du cours d'été annuel sur le droit international humanitaire de l'Université d'Ottawa.
Fanny Dagenais-Dion
Coordonnatrice en droit international humanitaire, Croix-Rouge canadienne
Fanny Dagenais-Dion est avocate, membre du Barreau du Québec. Elle travaille actuellement au sein de l’équipe de droit international humanitaire de la Croix-Rouge canadienne. À ce titre, elle contribue à la diffusion du DIH, notamment auprès des Forces armées canadiennes et de la communauté académique. Fanny complète également une maîtrise en droit international à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), concentrant sa recherche sur la responsabilité des commandants militaires en matière de prévention des violences sexuelles en contexte de conflit armé. Avant de rejoindre la Croix-Rouge, Fanny a également travaillé au Guatemala auprès d’une organisation locale de défense des droits humains, représentant des victimes du conflit armé.
Ruby Dagher
Présidente du groupe de travail sur la paix et la sécurité et membre du conseil d'administration et du comité exécutif, Groupe des 78 et professeure adjointe (remplaçante), École de développement international et mondialisation, Faculté des sciences sociales, Université d'Ottawa
Ses recherches portent notamment sur le Moyen-Orient, l'économie du développement, les études sur la guerre et la paix et la légitimité dans les États sortant d'un conflit. Ruby a obtenu son doctorat en politique et administration publiques à l'Université Carleton en 2017.Elle a travaillé dans le secteur privé, le secteur public et le milieu universitaire.