Cet ouvrage collectif a été publié sous la révision d’un comité d’experts de la Commission des droits de l'homme de l'État de Mexique et est le résultat de deux séminaires internationaux tenus en 2021 et 2022 par la Plateforme justice et démocratie.
« La publicationrassemble des contributions issues de réalités nationales très différentes mais qui ont un objectif commun : elles contribuent à la compréhension des difficultés que l'accès à la justice pose pour les groupes vulnérables. La publication nous permet de constater que les obstacles pour se faire entendre ne connaissent pas de frontières. Cela montre que l’égalité devant la justice est encore un énorme défi. Une déclaration formelle qui nécessite des actions concrètes pour devenir une réalité », explique l’un des auteurs. De plus, Pierre-Gilles Bélanger, un des coordonnateurs de l’ouvrage, ajoute que la publication « fournit des idées pour ouvrir autant le dialogue horizontal qu'offrir certaines pistes tant au niveau de nouvelles recherches que de solutions ».
Les approches de ces enquêtes sont très différentes l’une de l’autre. On retrouve des travaux sur les femmes afro-descendantes, les réfugiées, les personnes privées de liberté, les autochtones, les personnes handicapées, la distinction selon la zone géographique d’habitats, la communauté LGTBI+ et autres. Tous se sont unis face à la discrimination vécue dans les différents systèmes judiciaires et contribuent à la réflexion d’une justice, reconnaissant les différences qui nous unissent.
Pour la directrice du département de droit public de l’université centrale au Chili ( Mylene Valenzuela) qui a elle-même participer à cet ouvrage, « cette initiative constitue une étape très importante pour la réalisation du projet éducatif de notre Faculté de droit et des sciences humaines, car de telles actions favorisent l’intégration de réseaux de recherche internationaux dans des domaines aussi stratégiques que les droits de la personne, l’accès à la justice et la légitimité démocratique dans les Amériques".
L’ouvrage collectif a été présenté virtuellement par le président de la Commission des droits de la personne de l’État de Mexico (CODHEM), qui a souligné que le texte promeut la protection et la diffusion des droits de la personne, en particulier l’accès à la justice, dans le cadre des principes d’égalité et de non-discrimination.