De nouvelles chaires de recherche du Canada au cœur de la recherche transformatrice

Par Université d'Ottawa

Cabinet du vice-recteur à la recherche et à l'innovation, CVRRI

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De gauche à droite : Melike Erol-Kantarci, Tricia McGuire-Adams, Stephen Newman
Trois membres exceptionnels du corps professoral des facultés d’Éducation, de Génie et des Sciences de l’Université d’Ottawa se sont vu attribuer deux nouvelles chaires de recherche du Canada (CRC) de niveau 2 et une CRC renouvelée de niveau 2.

Les deux nouvelles chaires permettront de réaliser des avancées considérables dans les domaines des communications par réseaux sans fil intelligents et des traditions intellectuelles autochtones. Quant à la CRC renouvelée de niveau 2, elle pourra principalement faire évoluer nos connaissances en catalyse durable.

« Ces deux chercheuses et ce chercheur remarquables pourront, grâce à leurs chaires de recherche, pousser encore plus loin l’innovation et le savoir générés par leurs travaux de pointe », a déclaré Sylvain Charbonneau, vice-recteur à la recherche. « Il va sans dire qu’ils aideront aussi l’Université à réaliser les aspirations incontournables de son cadre stratégique Transformation 2030

Le programme des chaires de recherche du Canada finance des chercheuses et des chercheurs de calibre mondial afin qu’ils restent dans les établissements postsecondaires du pays.

Les titulaires des chaires de recherche du Canada de niveau 2 sont :

Melike Erol-Kantarci – Chaire de recherche du Canada sur l’intelligence artificielle et les réseaux sans fil intelligents de nouvelle génération

Dans le domaine des réseaux sans fil intelligents, Melike Erol-Kantarci est une figure de proue. Chercheuse à la Faculté de génie, la professeure Erol-Kantarci consacre principalement ses travaux aux applications de l’intelligence artificielle (notamment des algorithmes d’apprentissage automatique avancé) au réseau sans fil 5G afin d’améliorer encore plus la capacité, la souplesse, la fiabilité et le temps de latence de ce type de réseaux.

Les recherches de pointe de Melike Erol-Kantarci sur la répartition des ressources dans les systèmes sans fil, le traitement rapide de très gros volumes de données et l’auto-optimisation des réseaux contribueront à améliorer le fonctionnement des véhicules autonomes, de la technologie des réseaux électriques intelligents, des systèmes sans fil et des réseaux de soins de santé. Elle travaille aussi à concevoir des algorithmes pour les réseaux 6G, la prochaine génération de la technologie sans fil.

Tricia McGuire-Adams – Chaire de recherche du Canada sur l’autonomie en santé (ganandawisiwin) des Autochtones

Tricia McGuire-Adams étudie les disparités en santé entre les Autochtones et les allochtones du Canada; ses travaux permettent de mieux comprendre les approches théoriques du bien-être dans les cultures autochtones. Grâce à des partenariats transdisciplinaires avec des communautés autochtones et d’éminents spécialistes, notamment des questions entourant le handicap, elle dirigera des projets novateurs axés sur les théories et les savoirs des Anishinaabeg afin de mieux appréhender les approches de la santé et du bien-être des Autochtones.

Professeure à la Faculté d’éducation, Tricia McGuire-Adams travaille à la mise sur pied d’un projet qui intègrera la vision autochtone du handicap et mettra à contribution des Autochtones vivant avec des limitations fonctionnelles. Elle mettra également en pratique une méthode de décolonisation faisant appel à l’activité physique comme vecteur d’engagement dans une démarche de bien-être. Grâce à son programme de recherche et à ses efforts pour rétablir la bonne santé (ganandawisiwin) des Autochtones, mise à mal par le colonialisme, Tricia McGuire-Adams contribuera à redonner une place de choix aux connaissances des Anishinaabeg sur le bien-être.

Le titulaire de la chaire de recherche du Canada renouvelée est :

Stephen Newman – Chaire de recherche du Canada en catalyse durable

Les travaux de Stephen Newman se concentrent sur la création de nouveaux procédés et réactions chimiques présentant un intérêt pour le secteur industriel, notamment la catalyse par les métaux de transition. Son laboratoire de la Faculté des sciences utilisera l’automatisation ainsi que l’intelligence artificielle pour mettre au point des technologies qui amélioreront la pratique de la chimie synthétique.

Le professeur Newman et son équipe veulent fournir aux chimistes des milieux universitaire et pharmaceutique de nouveaux outils ainsi que de nouvelles données mécanistes qui leur permettront de créer plus efficacement des molécules organiques complexes. Chef de file en chimie organique synthétique, catalyse par les métaux et chimie en flux continu, Stephen Newman est également reconnu pour ses travaux à la fine pointe de la chimie verte sur les procédés permettant de recycler les résidus chimiques à valeur utile.