Le programme de recherche Énergie positive de l’Université d’Ottawa a rendu public (PDF, 3.58 Mo) (ce contenu est uniquement disponible en anglais) un nouveau rapport révélant qu’il existe plus de consensus bipartisan et expert sur les politiques climatiques en Alberta qu’on ne le croit généralement. Ce rapport est la première des cinq études de cas à venir qui mettent l'accent sur les initiatives visant à réduire la polarisation sur les enjeux énergétiques et climatiques au Canada.
Le rapport, rédigé par Duane Bratt, chercheur affilié d’Énergie positive et professeur à l'Université Mount Royal, souligne que les pourparlers qui ont mené à l'élaboration du Climate Leadership Plan de l'Alberta ont été entamés par le premier ministre Jim Prentice en 2014. À la suite de l'élection de Rachel Notley et du NPD en 2015, ces pourparlers ont contribué au développement du plan climatique le plus ambitieux présenté par un gouvernement au Canada.
M. Bratt constate que même si le Climate Leadership Plan contribuait à la polarisation en Alberta, il a ouvert une fenêtre stratégique à travers le pays. Beaucoup de politiques énergétiques et climatiques du Canada n'auraient pas été possibles sans le plan. Le Climate Leadership Plan a été un succès en termes de définition de l'agenda et d'élaboration de politiques, mais un échec en ce qui a trait à sa mise en œuvre et communication. Il a également été miné par de nombreux facteurs externes, notamment les retards dans l'expansion du pipeline Trans Mountain, l’élection de Donald Trump et du premier ministre de la Colombie-Britannique, John Horgan, et des politiques fédérales perçues comme anti-énergétiques.