Les canadien(ne)s penchent pour l'impartialité dans les décisions relatives à l'énergie ; les universitaires et les experts de l'industrie sont en tête de liste pour éclairer la prise de décisions

Un sondage d'opinion publique réalisé par Énergie positive et Nanos Research a permis d'évaluer les opinions des canadien(ne)s sur l'équilibre entre l'influence politique et les conseils d'experts, les sources d'information et le rôle du pétrole et du gaz naturel dans l'économie actuelle et future du Canada.

PE OMNI Survey - July 2024

Le sondage

La recherche a évalué les perceptions et les opinions du public concernant l'équilibre entre l'influence politique partisane et les conseils d'experts dans les décisions politiques, le rôle de diverses sources de l'information de ces décisions, et le rôle du pétrole et du gaz naturel dans l'économie actuelle et future du Canada. Le sondage a exploré les points de vue des canadien(ne)s sur l'expansion des exportations de pétrole et de gaz naturel pour la sécurité énergétique mondiale et l'atténuation des changements climatiques. De plus, le sondage a demandé aux canadien(ne)s d'évaluer la performances des gouvernements en ce qui concerne le renforcement de la confiance du public dans les processus décisionnels en matière d'énergie au Canada et l'élaboration d'une vision partagée à long terme pour l'avenir énergétique du pays.

Résultats clés

  1. Les canadien(ne)s sont plus enclins à préférer que les décisions en matière de politiques énergétiques et environnementales soient influencées par les conseils d'une fonction publique non partisane plutôt que par la politique du gouvernement en place : deux canadien(ne)s sur cinq (40 %) affirment que les décisions en matière d'énergie devraient être influencées par les conseils reçus de la fonction publique non partisane (note de 0 à 3 sur 10), tandis que moins de deux sur cinq sont en faveur d'une approche équilibrée (36 %) et plus d'un sur dix préfère la politique du gouvernement en place (14 %), pour une note moyenne totale de 3,9. Lorsqu'on leur demande de justifier leur opinion, la réponse la plus fréquente est la suivante : « Le gouvernement est partial/la politique fait obstacle/les politiciens ne sont pas des experts » (27 %), suivie par « Demandez à des experts dans le domaine/les preuves et les faits fondés sur la science/les sources indépendantes » (13 %).
  2. Les canadien(ne)s préfèrent les avis des universitaires et des experts du secteur privé pour prendre des décisions en matière de politiques énergétiques : Lorsqu'on leur a demandé d'indiquer en pourcentage où le gouvernement devrait chercher à obtenir des conseils sur la politique énergétique au Canada, le pourcentage le plus élevé a été donné en moyenne au « monde académique (universités, sciences évaluées par les pairs, chercheurs) » (18 %) et aux « experts de l'industrie/affaires » (17 %). Les canadien(ne)s ont également été interrogés sur les raisons de leurs choix, les réponses les plus fréquentes étant « Une contribution plus large/toutes les parties intéressées devraient avoir leur mot à dire/un équilibre » (27 %) et « Les décisions devraient être basées sur la science/la recherche/les universités/le monde académique » (19 %).
  3. La performance du Canada est jugée mauvaise en ce qui concerne la confiance du public dans la prise de décisions en matière d'énergie et l'élaboration d'une vision commune à long terme pour l'avenir énergétique du Canada : Une majorité de canadien(ne)s affirment que le Canada obtient des résultats résultats en ce qui concerne la confiance du public dans la prise de décisions en matière d'énergie (28 % très mauvais et 33 % mauvais) et l'élaboration d'une vision commune à long terme pour l'avenir énergétique du Canada (28 % très mauvais et 31 % mauvais), ce qui est cohérent avec les vagues précédentes.
  4. Le pétrole et le gaz naturel sont considérés comme très importants pour l'économie actuelle du Canada : Environ quatre canadien(ne)s sur cinq considèrent que le pétrole et le gaz naturel sont importants pour l'économie actuelle du Canada (note de 7 à 10 sur 10) (79 %), ce qui représente une augmentation par rapport à la vague précédente de janvier 2024 (74 %). Lorsqu'on leur demande la raison de leur opinion, la principale raison est « Contribue/est lié à l'économie canadienne/provinciale, aux exportations, aux emplois » (28 %), suivie par « Le pétrole et le gaz sont des ressources naturelles canadiennes importantes/nous en avons beaucoup/en produisons », les canadien(ne)s étant trois fois plus susceptibles de mentionner cela par rapport à la vague précédente (13 % ; 4 % en janvier 2024).
  5. Le pétrole et le gaz naturel restent importants pour l'économie future du Canada : Environ trois canadien(ne)s sur cinq considèrent que le pétrole et le gaz naturel sont importants pour l'économie future du Canada (note de 7 à 10 sur 10) (59 %). Lorsqu'on leur demande les raisons de cette évaluation, la principale réponse est « S'orienter vers une énergie propre/réduire la dépendance aux combustibles fossiles », ce qui montre une augmentation substantielle par rapport à janvier 2024 (31% ; 24% en janvier 2024). Cette réponse est suivie par « Rester un élément important de l'économie du Canada / continuer à contribuer à l'économie du Canada », qui a également augmenté par rapport à la vague précédente (20 % ; 13 % en janvier 2024).
  6. La majorité des canadien(ne)s sont d'accord ou plutôt d'accord avec l'idée d'augmenter les exportations de pétrole et de gaz naturel pour la sécurité et le climat : Comme lors des vagues précédentes, une majorité de canadien(ne)s sont d'accord ou plutôt d'accord pour dire que le Canada devrait augmenter ses exportations de pétrole et de gaz naturel pour aider le monde à avoir des approvisionnements énergétiques plus sûrs et plus fiables (35 % sont d'accord et 26 % plutôt d'accord), et que ces exportations du secteur pétrolier et gazier canadien peuvent contribuer à la lutte contre les changements climatiques mondiaux si nos exportations déplacent des sources d'énergie dans d'autres pays qui sont plus dommageables pour le climat (33 % sont d'accord et 30 % sont plutôt d'accord).